Gossip Girl : quand vient la fin de l’été j’apprécie toujours de partager ce que j’ai appris sur l’amour au soleil. Tuyau numéro 1 de mon guide de l’été, ne jamais s’endormir sur ses lauriers, un bon moyen d’éviter l’haleine pâteuse et les explications vaseuses. Le plus dur n’étant pas de se coucher mais de se réveiller.
Serena : bonjour.
Dan : quoi ?
Serena : je suis désolée, je suis un peu.
Dan : bouleversée ?
Serena : déboussolée. Hier soir c’était.
Dan : c’était sublime.
Serena : et déboussolant.
Dan : ok maintenant c’est moi qui suis déboussolé.
Serena : et bah c’était tellement romantique, ce que tu a fait d’être venu à moi et je suis tellement heureuse qu’on se soit retrouver.
Dan : mais je sens que tu as encore des doutes.
Serena : non je crois juste qu’l faut qu’on réfléchisse avant que l’on se remette ensemble non ?
Dan : oui, oui enfin je croyais qu’on s’était déjà remis ensemble. Je suis désolé, pardon.
Serena : non mais tu n’es pas désolé.
Dan : non je ne le suis pas du tout.
Serena : je ne le suis pas non plus et je veux que ça reste comme ça mais il faut qu’on soit bien sur de nous, il on a rompu c’est qu’il y avait une raison, non plusieurs raisons et qui n’ont rien à voir avec ce qu’on a fait cette nuit. Aller, il faut que je me sauve et on se voit à NY tout habillé et avec tout plein de gens autour ok ?
Dan : ok.
Serena : on parlera.
Dan : ouais on parlera de nos problèmes, j’ai hâte d’y être.
Gossip Girl : tuyau de l’été n°2, ce n’est pas une saison propice au nous mais plutôt celle du chacun pour soi, donc mieux vaut ne pas se fier aux apparences qui peuvent être trompeuses, les câlins sur la plage c’est bien joli mais qu’en reste-t-il en septembre ?
Sur la route à vélo.
Blair : alors quel est le programme ?
Marcus : j’ai assez envi d’un petit déjeuné avec des tartines de la confiture et du café.
Blair : non je veux dire vu que tu ne vas ni à Princeton ni à Georgetown, j’imagine que tu as du terminer tes études, alors quels sont tes plans ? Tu comptes rester ici ?
Marcus : j’espère ne pas être trop audacieux en te répondant que j’irais là où tu iras.
Blair : j’en suis flattée milord.
Marcus : s’il te plait ne m’appelle pas comme ça. D’ailleurs tu ne devrais pas.
Blair : je sais rassure toi, j’ai passé la nuit à potasser le protocole, la noblesse britannique n’a plus de secret pour moi. Je suis prête à rencontrer la reine, pour tout te dire je me suis même entrainée à faire la révérence.
Marcus : alors là tu m’épates, je ne te savais pas aussi consciencieuse.
Dans un restaurant.
Blair : malheureusement comme tu dois t’en douter, les vacances touchent à leur fin, la terminale m’attend.
Marcus : laisse moi réfléchir, passer l’automne à NY avec une très jolie fille, oh oui je crois que je devrais être capable de m’en sortir.
Blair : ah oui.
Marcus : absolument. Ma famille sera ravie de savoir que je me pose enfin quelque part.
Blair : mais oui ta famille, j’adorerais connaitre le duc et la duchesse.
Marcus : la duchesse bien sûr nous verrons cela.
Blair : tu veux bien m’excusez un moment ?
Devant le restaurant.
Blair : ça se gâte avec Lord Marcus.
Serena : qui est Lord Marcus ?
Blair : James, oui figure-toi que son truc c’est de se faire passer pour un roturier, c’est comme dans vacances romaines sauf que c’est moi qui joue le rôle de Gregory Pec.
Serena : oh bah oui ça devient tout de suite nettement plus claire.
Blair : en fait il ne va pas à l’université, c’est un Lord et je l’aime.
Serena : ok, je veux bien croire que tu ais craqué pour lui mais tu es sure que c’est de l’amour ?
Blair : oui sans le moindre doute et pas seulement parce que Tom Hacks l’a consolé à l’enterrement de Lady DI.
Serena : donc je dois en conclure que tu n’es plus avec lui simplement pour te venger de Chuck ?
Blair : mais enfin, j’ai évolué depuis hier qu’est-ce que tu crois ? Et ce n’est pas parce que Marcus a été parfait dans son rôle de doublure de Chuck qu’il ne peut pas aujourd’hui tenir le rôle principal si j’en ai envi !
Serena : alors si vous êtes fait l’un pour l’autre, je ne vois pas où est le problème.
Blair : il n’est pas très clair sur notre avenir.
Dans le restaurant.
Chuck : Marcus, ça va ?
Marcus : salut Chuck.
Chuck : je vais aller me commander un truc, ça t’ennuie si je me joints à toi ?
Marcus : un peu oui, je suis avec Blair et je suis au courant de ce qui s’est passé entre vous.
Chuck : tout le monde est au courant. Mais elle est avec toi maintenant. Je m’incline, nous sommes des êtres civilisés après tout la courtoisie c’est très british comme concept non ?
Marcus : c’est vrai, pour l’Angleterre alors.
Chuck : on s’assoit ?
Marcus : oui.
Devant le restaurant.
Serena : mais hier tu ne connaissais même pas son vrai prénom. Tu ne crois pas que c’est un peu tôt pour envisager le reste de tes jours avec lui ?
Blair : oui mais pas pour le restant de cette année. C’est la saison des flirts sans lendemain et je ne veux pas être son petit coup de l’été. Si ça se trouve il a honte de moi.
Serena : Blair Waldorf, un flirt sans lendemain. Tu ne rentres pas exactement dans cette catégorie.
Blair : tiens, à ce propos, où étais-tu hier soir ? Tu es tombée sur ton maître nageur ou tu as trouvé autre chose à te mettre sous la dent ?
Serena : excuse-moi B, il faut que je raccroche.
Blair : attends, Serena !
Dans la rue.
Serena : salut.
Dan : je croyais que tu devais prendre le train.
Serena : le train oui.
Dan : oh mais tu prends le bus en fait ? Moi aussi tu vois, je voulais profiter du trajet pour réfléchir à tout ce qu’on s’était dit ce matin.
Serena : oui tu as raison. C’est vrai ce n’est pas parce qu’on ne va pas s’embrasser qu’on est obligé de s’éviter tous les deux.
Dan : bah oui ce n’est pas comme si on était des animaux. On devrait être capable de voyager dans le même bus sans se jeter l’un sur l’autre.
Serena : je vais m’asseoir.
Dan : je reste là.
Dans le restaurant.
Chuck : et voilà le mien.
Marcus : fantastique. Je t’appellerais.
Chuck : j’y compte bien.
Blair : Chuck, qu’est-ce que tu fais à ma place ?
Marcus : oh nous avons pris rendez vous pour jouer au squash, au club de son père.
Blair : Charles, tu vas au bar.
Chuck : on n’a pas tout à fait terminé.
Blair : tu n’as pas entendu l’intonation de ma voix ? Ce n’était pas une question. Un squash, je vais te pulvériser.
Chuck : c’est juste un jeu Blair.
Blair : pas pour moi espèce de taré ! Il me plait.
Chuck : à moi aussi et je n’ai pas l’impression qu’il ait beaucoup d’amis.
Blair : Chuck m’a dit qu’il allait prendre la route tout de suite avec Serena. Est-ce que tu pourrais me faire une petite place dans ta voiture ?
Marcus : bien sûr.
Chez Nate.
Nate : salut maman, ouah tu as bien avancé.
Anne : merci. Je me suis levée tôt ce matin. Tu vas quelque part ?
Nate : ouais j’ai décidé de rentrer à NY en fait.
Anne : mais les vacances ne sont pas encore terminées.
Nate : oui je sais mais je me suis dit que ce serait bien que je me pose un peu avant la rentrée. De toute façon Louisa sera à la maison, ce n’est pas un problème.
Anne : non, j’aurais préféré ne rien te dire mais tu finiras forcément par le savoir.
Nate : savoir quoi ?
Anne : le procureur de la cour fédérale a estimé que la fuite de ton père était un aveu de culpabilité. Ils ont l’intention de saisir nos biens pour réparation.
Nate : ils veulent prendre notre argent ?
Anne : et bien pas encore, mais ils ont bloqué tous nos comptes et en attendant ils font l’inventaire de tous ce que nous possédons. J’ai demandé à ton grand-père de nous aider.
Nate : tu l’as dit à grand-père ?
Anne : ça n’a pas changé grand-chose. Comme tu le sais il m’en veut beaucoup d’avoir aidé ton père à se mettre au vert, en tout cas pour le moment tout du moins, il m’a coupé les vivres.
Nate : je n’en reviens pas, je n’arrive pas à croire que tu m’ais caché tout ça.
Anne : j’ai espéré tout l’été que j’arriverais à régler cette affaire et peut-être que je le peux encore. C’est pour cette raison que tu dois faire confiance à ta mère et que garder la tête haute.
Nate : quand il est parti, papa m’a demandé de veiller sur toi.
Anne : et c’est ce que tu fais. On ne va pas se disputer à cause de ça d’accord ?
Gossip Girl : tuyau n°3, prenez le temps d’apprécier l’odeur des fleurs.
Nate : bon il faut que j’y aille. On en reparle plus tard ok ?
Gossip Girl : il est vrai que toutes les bonnes choses ont une fin et le mois d’aout ne fait pas exception, quelque chose me dit qu’il n’y a pas que les feuilles qui vont tomber cet automne.
Dans la chambre de Catherine.
Répondeur de Nate : salut c’est Nate, laissez-moi un message.
Catherine : Nate, c’est Catherine, écoute hier soir on a fait une bêtise c’était même complètement stupide. C’est pour ça qu’il va falloir qu’on soit bien plus prudent quand on se reverra à NY. Rappelle-moi quand tu as ce message. Ça va trésor ?
Marcus : duchesse, tu n’étais pas à la maison quand je suis passé, je voulais vous dire au revoir à toi et à papa avant de partir.
Catherine : et bien ton père est parti à Boston jusqu’à demain mais il m’a dit de t’embrasser très fort. Bon on dine ensemble ce soir et tu me raconteras tes vacances.
Marcus : et toi les tiennes. A ce soir.
Dans la rue.
Blair : Manhattan nous voilà.
Gossip Girl : je partage cette bonne nouvelle B. Rien de tel qu’un nouvel amoureux pour rentrer au bercaille.
Blair : tu es prêt ?
Gossip Girl : le scandale n’en sera que plus pétillant.
Dans le bus.
Serena : ah pardon, j’ai fini de lire mon magasine et je sais que tu aimes bien leur critique musicale alors si tu veux jeter un œil.
Dan : merci.
Serena : tu en veux une ?
Dan : non merci ça va.
Serena : excuse-moi.
Dan : pas de problème.
Dans la limousine de Marcus.
Blair : alors, quels sont te projets en rentrant ? A part jouer au squash avec ton nouveau copain Chuck.
Marcus : ce soir je vais aller diner avec la duchesse.
Blair : un diner ! J’aimerais tellement rencontrer ta mère.
Marcus : non c’est ma belle-mère en fait ce qui n’enlève rien à la place immense qu’elle tient dans ma vie mais il est prévu que nous dinions en tête à tête, on s’est à peine vu de l’été donc.
Blair : bien sûr c’est normal. Le seul souci c’est que tu vas louper ma super soirée.
Marcus : tu fais une soirée ?
Blair : comment est-ce que j’ai pu oublier de te le dire ? Chaque année j’organise une fête pour réunir tous mes amis avant la rentrée, c’est simplement la soirée à ne pas rater.
Marcus : dans ce cas je vais dire à la duchesse qu’il va falloir remettre notre diné.
Blair : je n’en demandais pas tant, je te remercie. Urgence, organise-moi une fête.
Dans la limousine de Chuck.
Nate : sans vouloir te vexer j’ai peur que tu ne fasses pas le poids.
Chuck : au squash ? Je joue contre mon père depuis que j’ai 13 ans, ça m’étonnerait qu’il me batte.
Nate : ce n’est pas ton jeu qui m’inquiète, c’est toi. Blair rêve d’être une princesse et jusqu’à présent ta plus grande gloire c’est d’avoir des parts dans un club.
Chuck : c’est pour cette raison que je dois me rapprocher de lui, ce mec a forcément une faille. Une fois que je me serais débarrassé de lui j’aurais le champ libre pour Blair.
Nate : oh tu sais que l’amour te fait parler comme un assassin.
Chuck : toi tu es jaloux de mon futur meilleur ami.
Nate : au contraire ça fait déjà un bout de temps que je rêve de céder ma place.
Chuck : allô ? Je ne peux pas parler maintenant, je rappellerais quand je serais à la maison.
Nate : si tu as besoin de mettre au point ton plan de bataille, ne te gêne pas pour moi.
Chuck : tu me connais bien mais ce n’était pas ça.
Dans la galerie.
Vanessa : c’est encore un peu le chantier mais ça te donne une idée. Alors ? Je te trouve bien silencieux. Est-ce que c’est bon signe ou mauvais signe ? Mais dis quelque chose tu me fais peur là.
Rufus : c’est moi qui aie peur. Tu as fait un boulot inouï, on risque même d’avoir des clients.
Vanessa : oui c’est le but recherché.
Rufus : je sais mais que je t’ai parlé de transformé la remise en café je pensais juste à une table pliante et une machine à expresso, Vanessa merci. Vraiment c’est un magnifique cadeau de bienvenue. C’est pile ce qu’il me fallait.
Vanessa : ce qu’il te fallait pour quoi ? Tu n’es pas super content de rentrer ?
Rufus : si bien sûr je suis impatient que Dan et Jenny rentrent des Hampton, ils me manquent affreusement.
Vanessa : et tu leur as manqué aussi mais.
Rufus : il n’y a pas de mais, j’ai passé un été sympa. J’avais oublié ce que c’était d’être sur la route et de jouer tous les soirs devant un public différent.
Vanessa : et maintenant que tu t’en rappelles ?
Rufus : je me dis que j’ai eu beaucoup de chance. Bon est-ce qu’on sert du café dans cet endroit ou bien ?
Vanessa : tout de suite monsieur.
Rufus : à emporter s’il vous plait, il faut que je me sauve.
Vanessa : et le café est offert par la maison.
Chez Nate.
Un policier : aller voir ce qu’il y a à l’étage.
Une femme : oui monsieur.
Nate : excusez-moi.
Un policier : vous êtes Nate Archibald ?
Nate : euh oui et vous êtes chez moi c’est à moi de vous poser des questions.
Un policier : du calme l’avocat de votre famille est sur place afin de superviser.
Nate : superviser quoi justement ?
Un policier : nous avons investi les lieux pour répertorier tout ce que votre famille possède.
Nate : wow on dirait que ça vous fait plaisir en plus.
Un policier : écoutez, on n’est pas là pour faire un vide grenier. C’est votre père qui nous intéresse.
Nate : on a déjà dit au procureur qu’on ne savait pas où il était.
Un policier : ouais c’est dommage.
Nate : bah on fera avec.
Un policier : vous peut-être mais après avoir fait l’inventaire de la garde robe de votre mère je crois pouvoir dire sans m’avancer qu’elle va avoir du mal à s’adapter.
Répondeur de Catherine : salut c’est Catherine, laissez-moi un message.
Nate : salut c’est moi, écoute j’ai vraiment besoin de parler à quelqu’un et euh c’est à toi que je veux parler, rappelle-moi s’il te plait.
Au squash.
Chuck : j’ai l’impression que tu n’es vraiment pas au jeu. Je peux faire quelque chose ?
Marcus : oh non personne ne peut.
Chuck : tu es sur ?
Marcus : c’est à cause de la duchesse. Ce n’est pas facile.
Chuck : raconte.
Marcus : personne n’est assez bien pour elle. Je suis sorti avec beaucoup de filles intéressantes et elle les a toujours fait fuir c’est comme si elle lisait dans leurs pensées pour trouver leurs points faibles.
Chuck : et ensuite elle se sert de ça pour les évincer. Ce n’est pas sympa.
Marcus : sans compter que mon père est entièrement dévoué à sa cause et bien sûr Blair rêve de la rencontrer.
Chuck : et quand B a une idée en tête accroche-toi.
Marcus : ça tu peux le dire. Fin du match, désolé de devoir écourter mais il faut que je me préparer pour la fête de Blair.
Chuck : la fête ? Ouais.
Marcus : merci Chuck. Il faut qu’on remette ça. On se voit à la soirée ?
Chuck : bien sûr, je n’ai pas réussi à te joindre sur ton portable tout à l’heure. Tu peux me donner ton fixe ?
Gossip Girl : aperçu, Chuck Bass mettant dans ses numéros favoris le téléphone de son nouveau meilleur ami. Serait-ce le début d’une belle histoire d’amitié ?
Chuck : ah tu m’as presque battu.
Gossip Girl : ou la fin des rêves de noblesse de Blair.
Chez Blair.
Blair : beau travail Dorota, tout ça m’a l’air parfait, il n’y a plus qu’à transformer la bibliothèque en terrasse, les renoncules en dahlias, le vin blanc en champagne et je crois qu’on tient notre fête.
Dorota : merci beaucoup mademoiselle.
Blair : en revanche la liste des invités n’est pas folichonne.
Dorota : mais ce sont tous vos amis.
Blair : alors invite des étrangers. Il faut qu’à cette soirée j’apparaisse comme le joyau de la couronne entourée de toute une rangée de pierres précieuses, légèrement imparfaites mais de belle qualité malgré tout et tâche d’inviter des personnes en âge de voter qu’il n’ait pas l’impression d’être à une boume de lycéen.
Serena : une soirée de dernière minute c’est bien ça ? Je viens d’avoir ton message, depuis quand tu improvises ?
Blair : depuis qu’il est devenu clair que Marcus ne me trouve pas assez à la hauteur pour me présenter sa famille. Apparemment je ne suis pas encore prête.
Serena : B, tu n’es pas obligée de faire ça.
Blair : si, il le faut, Marcus a l’habitude de sortir avec des aristocrates, sa compagne doit être capable de recevoir des têtes couronnées et de converser avec les grands de ce monde et les dictateurs.
Serena : en ce qui concerne les dictateurs je ne me fais pas de soucis pour toi, le courant va passer.
Blair : Dan adore le Sequer pas vrai ? Je veux dire le football, c’est un terme que l’on doit employer, ça ne t’ennuie pas si je l’invite ?
Serena : non pourquoi ça m’ennuierait ?
Blair : très bien, appelle-le.
Serena : attend, tu es en train de me dire que tout à coup Dan t’intéresse parce qu’il aime le foot ?
Blair : tant qu’il ne confond pas le Münster et Manchester, il a tout mon respect.
Serena : en tout cas ça va être une bonne occasion pour nous d’être ensemble et de parler, tu sais ces derniers jours j’ai beaucoup réfléchi.
Blair : oh arrête de réfléchir. Tu es enfin libérée de tes peines de cœurs et moi j’ai retrouvé ma bonne vieille Serena alors amène toi, on a encore du pain sur la planche.
Chez Chuck.
Chuck : Nate.
Nate : salut, est-ce que je peux te parler une seconde ?
Chuck : à vrai dire je suis un peu occupé.
Nate : oh. Tu es avec une fille ? Et ta dévotion pour Blair alors ?
Chuck : ce n’est pas une histoire de filles c’est du business. Je suis en train de liquider mes parts de Victrola.
Nate : quoi, tu vends le club ? Mais tu adores cet endroit, Chuck si tu fais ça pour impressionner Blair je trouve ça vraiment.
Chuck : écoute, tout à l’heure dans la limousine tu avais raison. Si je veux rivaliser avec ce type il faut que je me hisse à son niveau.
Nate : ouais mais tu ne trouves pas ça un peu extrême ?
Chuck : peut être mais vu la situation c’est la seule solution et j’ai encore quelques trucs à régler. Plus tôt ça sera fait plus tôt je pourrais m’en venter auprès de B.
Nate : ok très bien alors à plus tard. Salut qu’est-ce que tu deviens ? Je peux passer te voir ?
Chuck : est-ce qu’il y en a encore pour longtemps, j’ai promis à madame Archibald que ce serait fait avant ce soir.
Au loft.
Dan : salut c’est moi.
Serena : ça va toi ? Tu as eu mon message ?
Dan : ouais et avant que tu ne dises quoi que ce soit, je voulais que tu saches, ce matin dans le bus.
Serena : oui on n’a pas vraiment respecté notre plan de la veille.
Dan : et bien c’était un plan assez foireux et je crois qu’on a surestimé notre volonté, enfin c’est ça que j’ai ressenti.
Serena : ouais moi aussi mais grâce à ça j’ai compris quelque chose.
Dan : ouais moi aussi.
Serena : c’est vrai ?
Dan : ouais enfin je crois que si on veut vraiment savoir où en est, il va falloir qu’on prenne un peu de temps. Tout seul.
Serena : oh je vois. Oui mais B va être déçue.
Dan : B ?
Serena : oui c’était la raison de mon appel. Figure-toi que tes connaissances en matière de football te rendent indispensable à ses yeux et elle veut t’inviter à une fête ce soir.
Dan : une fête ?
Serena : oui mais je serais là aussi et j’ai vraiment envi de te voir.
Dan : d’accord on a qu’à remettre notre plan à demain alors.
A la galerie.
Nate : en fait ce qu’ils veulent c’est nous faire peur pour qu’on leur dise où est mon père.
Vanessa : et vous savez où il se cache ?
Nate : oui mais je ne dirais rien. Même après tout ce qu’il a fait.
Vanessa : ouais c’était juste pour savoir, mais si jamais le pire scenario devait arriver, je te promets que ma sœur et moi on filera à ta mère tous les bons tuyaux pour avoir le top du moins cher.
Nate : j’aimerais bien voir ça.
Vanessa : l’armée du salut organise une vente de sac samedi et Rubie connait un super resto qui te vend deux tacos pour le prix d’un.
Nate : sans déconner ?
Vanessa : c’est tenu par des lesbiennes mexicaines, elle y joue avec son groupe.
Nate : donne-moi une seconde ok. Oui maman ?
Anne : ça va chéri ? Je voulais simplement m’excuser de t’avoir fait peur ce matin, j’ai finis par trouver une solution finalement.
Nate : comment ? Tu n’as pas dit où se trouvait papa rassure-moi.
Anne : bien sûr que non, j’ai juste reçu un prêt de la part d’un ami.
Nate : quel ami ?
Anne : peu importe.
Nate : ok, mais je ne t’imagine pas du tout en train de raconter à tes amis du club de lecture qu’on est complètement fauché.
Anne : en fait ce n’est pas quelqu’un qui fait parti de mon cercle habituel.
Nate : donc tu as demandé de l’argent à un quasi inconnu ?
Anne : je n’ai rien demandé, il me la proposé et quand j’ai refusé il a insisté en disant que c’était la seule solution.
Nate : la seule solution ? S’il ne fait pas parti de ton cercle, est-ce qu’il fait parti du mien ?
Anne : Nate s’il te plait arrête. Laisse-moi gérer ça.
Nate : ok très bien on n’en parle plus alors.
Vanessa : tout va bien ?
Nate : non ce n’est pas vraiment ce que je dirais. Désolé je vais devoir y aller. Il faut absolument que je vois Chuck, je passerais plus tard. Au fait je te félicite ici c’est génial. Je suis content de t’avoir appelé. Tu m’as manqué cet été.
Vanessa : merci, à moi aussi.
Dans un bar.
Catherine : c’est toi Charles Bass ?
Chuck : oh excusez-moi je ne m’attendais pas à ce que vous soyez aussi jeune et aussi délicieuse.
Catherine : ce n’est pas parce que je n’ai pas mis Marcus au monde que je ne m’intéresse pas pour autant à son bonheur. En général je n’accepte pas de rendez-vous avec les enfants donc qu’as-tu à dire pour ta défense ?
Chuck : quantité de choses.
Gossip Girl : ça alors regarder qui a 40ans bon aller 38, on ne va pas chipoter, nous savons que Chuck a toujours eu un faible pour les femmes mures mais est-ce qu’il est là pour affaire ou pour une aventure plus risquée ?
A la fête de Blair.
Blair : n’était-ce pas merveilleux ? Merci Ingrid et Béatrice.
Ingrid : Ingrid c’est moi, Béatrice c’est elle.
Blair : c’est ce que je viens de dire, j’adore Mozart.
Marcus : non ce n’était pas Mozart.
Blair : suis moi, viens.
Serena : B d’où viennent tous ces gens ?
Blair : c’est Dorota qui les a invités. Dan ça va ? Je vais te présenter le lord.
Dan : d’accord, enchanté milord je suis Dan Humphrey.
Marcus : Marcus Bitten, ravi de te connaitre Dan. Tu connais Serena ?
Dan : je la connais.
Serena : salut.
Blair : Dan est passionné par le football, c’est un grand fan de Chelsea.
Serena : oh bah moi aussi c’est un quartier génial pour faire du shopping.
Marcus : je te ressers ?
Blair : oh oui s’il te plait.
Dan : dis-moi je n’ai pas rêvé, elle a bien dit qu’il était lord ?
Serena : oui, oh je suis contente qui tu sois là. Oh Chuck.
Dan : non moi c’est Dan.
Serena : non Chuck est là et B ne l’a pas invité.
Dan : peut être qu’il accompagne quelqu’un.
Blair : qu’est-ce que tu fais ici ?
Chuck : Blair.
Serena : c’est la copine de la mère de Nate. Il faut que j’aille les voir, je reviens.
Chuck : je voulais te présenter une de mes amies.
Blair : pourquoi ? Pour qu’elle me mette en garde contre les effets du botox ?
Catherine : Blair c’est bien ça ? Je suis la duchesse Bitten.
Blair : la duchesse ?
Serena : la duchesse ?
Blair : ravie de vous connaitre.
A la galerie.
Rufus : ce n’est pas un peu prématuré les fleurs ?
Vanessa : non moi je vois ça comme la touche finale.
Rufus : je n’aurais jamais pu faire ce que tu as fais.
Vanessa : parce que tu n’étais pas là.
Rufus : mais toi tu étais là. Ça te dirait de rester ?
Vanessa : pourquoi ? Je peux savoir ce que tu as fait aujourd’hui ?
Rufus : j’ai eu un rendez-vous avec Tania Togoli, elle organise une tournée dans les facs.
Vanessa : une autre tournée en vu ? Qu’est-ce que Dan et Jenny en pense ?
Rufus : avant de leur en parler je voulais déjà m’assurer que c’était possible. Allison est d’accord pour rester plus longtemps. Mais pour toi c’est bientôt la rentrée et j’imagine que tu as du boulot.
Vanessa : ouais mes cours par correspondance me prennent un temps fou, si ta question est de savoir si ça ne m’ennuie pas de rester là pendant ton absence, il ne faut pas être Einstein pour deviner la réponse. Tu as vraiment envi de repartir aussi vite ?
Rufus : pour être franc je ne sais pas encore ce que je veux faire, cette tournée était supposer mettre un terme à mes vieux rêves de scène. Mais ça m’a fait l’effet inverse. Je ne suis pas guéri.
Vanessa : wouaou ça au moins c’est honnête. En tout cas quoi que tu décides, ça m’a plu d’aménager cet endroit et je serais ravie d’y travailler. A toi de voir maintenant.
Rufus : merci.
A la soirée de Blair.
Serena : attends, si tu tiens vraiment à lui va t’excuser.
Blair : c’est impossible après ce que je lui ai dit. Duchesse, je voulais m’excuser à propos de ce que j’ai dit pour le botox. Ça ne se voit pas du tout. Ecoutez, je sais que vous êtes venue avec Chuck et je n’ose même pas imaginer ce qu’il a pu vous dire sur moi, meurs légère, sadisme, torture, chantage, menace, bizutage. Mais je peux vous assurer qu’il y a une explication à toutes ces choses.
Catherine : tu te fatigues pour rien Blair. Chuck ne m’a rien dit du tout.
Blair : oh il n’a rien dit ?
Serena : il n’a rien dit ?
Catherine : et quand bien même ça n’aurait aucune différence pour moi. Rien ne pourra me faire changer d’avis parce que malgré tous tes efforts qui soit dit en passant manquent un peu de naturel, je ne laisserais jamais Marcus s’accoquiner avec une vulgaire Waldorf.
Serena : Nate ! Non.
Catherine : Nate ?
Nate : Catherine ?
Blair : vous vous connaissez ?
Serena : non, non oui enfin ils ont du se croiser au club de lecture cet été mais c’est tout rien de plus. B sort avec le beau fils de Catherine et Catherine, Nate est l’ex de Blair.
Gossip Girl : bon résumons, d’un côté Chuck et Blair chacun au bras d’une mère et de son fils, de l’autre Nate et B les anciens amants et pour finir Nate et la mère du petit copain de B dans un club de lecture wow ça c’est du rebondissement.
Blair : cette fête est un pire fiasco. Ma vie est un fiasco.
Serena : bon bah ça t’apprendra, tu as voulu épater Marcus en te faisant passer pour une autre.
Blair : mais ça partait d’une bonne intention. Marcus me plait vraiment c’est juste que, si j’avais été sur que ça avait été réciproque ça m’aurait donné confiance et je n’aurais pas eu besoin de faire toute cette mise en scène ce qui m’aurait laissé le temps d’être plus compréhensive à son égard.
Serena : et bah voilà, merci. Je préfère ça. Montre qui tu es à Catherine et elle voudra que tu sois avec Marcus. Sois toi-même et tu verras la différence.
Blair : elle me prend pour une pauvre bimbo sans cervelle. Si j’avais organisé un concours de t-shirt mouillé dans un fast food ça aurait eu les mêmes effets.
Serena : très bien, pendant que tu te lamentes sur ton sort et sur celui des pauvres bimbos sans cervelle, moi je vais aller retrouver Dan. Bon courage.
Nate : je ne peux pas croire que tu m’ais fait ça.
Chuck : quoi, ça te dérange que je me sois incrusté avec la duchesse ?
Nate : non je voulais parler de l’argent.
Chuck : Nate.
Nate : non, tu n’as pas vendu tes parts pour impressionner Blair mais pour prêter du fric à ma famille.
Chuck : à t’entendre on dirait que j’ai tué quelqu’un.
Nate : non je veux bien croire que tu l’ais fait par amitié, moi je n’aurais jamais accepté si je l’avais su et c’est pour ça que tu ne m’as rien dit.
Chuck : oui je te l’accorde et alors ?
Nate : et alors ça me gêne que toi et ma mère vous complotiez dans mon dos.
Chuck : c’est elle qui m’a appelé pour savoir comment tu allais et je n’avais pas la moindre idée de ce qu’elle racontait puisque tu n’as pas pris le temps de me raconter tes emmerdes.
Nate : je vais te dire ce qui m’emmerde, mon meilleur ami ce comporte comme un traitre.
Chuck : en temps normal je t’aurais donné raison mais pour que ta mère décroche son téléphone pour se confier à moi c’est que les choses vont vraiment mal.
Nate : c’est à moi de gérer ça.
Chuck : comment ?
Serena : Dan qu’est-ce que tu fais, tu pars ?
Dan : oui je dois aller chercher Jenny à la gare. Je ne savais pas si tu allais revenir alors.
Serena : et si je venais avec toi ? Fichons le camp tout de suite. Maintenant ça suffit, je pense qu’il est temps qu’on arrête de réfléchir et qu’on laisse parler nos cœurs.
Dan : tu es sure que c’est ton cœur qui parle ?
Serena : mais tais toi avant que je change d’avis.
Dan : de toute façon on est guidé par des forces cosmiques.
Serena : ah oui des forces qui sont bien supérieures à nous.
Dan : je suis ravi qu’on ait pu parler.
Nate : oh vous êtes à nouveau ensemble ?
Dan : non c’était simplement une accolade.
Nate : amicale oui.
Serena : bon tu descends aussi ?
Nate : rejoint moi à la bibliothèque. Euh non c’est bon allez y.
Dan : tant mieux parce que cet ascenseur est déjà complet.
Dans la bibliothèque.
Nate : c’est une histoire de dingue.
Catherine : ton ex qui sort avec mon beau fils oui c’est dingue. Mais je commence à te connaitre un peu Nate et ce n’est pas ça qui te tracasse.
Nate : moi je crois que je commence à comprendre tu vois. Comment ça va se passer entre nous maintenant que l’été est terminé ? Ca m’angoisse de savoir que je ne pourrais te voir que quand ça t’arrange et puis je me dis que dans le meilleur des cas, je pourrais devenir le beau père de Blair. Il est temps de passer à autre chose Catherine.
Catherine : non attends Nate s’il te plait, je suis là maintenant et tu peux tout me dire vas y parle moi de tes problèmes.
Au loft.
Répondeur de Rufus : vous avez un nouveau message, salut papa j’ai eu Dan c’est lui qui vient me chercher à la gare donc je te verrais à la maison, non mais tu es dingue, désolée papa mais Eric vient de m’asperger d’eau, il faut que je me venge, gros bisous à plus.
Rufus : oui allô Tania, c’est moi Rufus.
Dans la bibliothèque.
Catherine : je pense qu’Anne Archibald préfèrerait mourir plutôt que perdre sa maison, ses biens et tout ce qui fait son identité.
Nate : c’est pour ça que ça n’arrivera pas. Je trouverais une solution.
Catherine : ce n’est pas sur le plan matériel que ça va être le plus dur, c’est sur le plan psychologique. Le scandale risque de l’anéantir sans parler de ce que ça va lui faire de voir sa maison saisie, les bijoux de sa grand-mère mis aux enchères.
Nate : je t’ai dit que j’allais trouver une solution. Je peux gérer ça, j’ai besoin d’un peu de temps.
Catherine : oui tu peux gérer cette situation mais pas sans mon aide. Ça restera entre toi et moi, personne n’aura à le savoir. Je tiens beaucoup à toi et je n’hésiterais pas à t’aider.
Nate : et en échange qu’est-ce que tu veux ?
Blair : Dorota, est-ce que tu as vu la duchesse ?
Dorota : dans la bibliothèque.
Blair : oh dite moi que je rêve !
Nate : quoi ? Je ne te dois aucune explication.
Blair : je n’ai pas besoin d’explication je crois que j’ai saisi.
Nate : Catherine.
Blair : j’aimerais lui parler en tête à tête si tu veux bien. Tenez votre chaussure. Si vous saviez comme je regrette de vous avoir jugée tout à l’heure.
Catherine : toi tu m’as jugée ?
Blair : je pensais que vous étiez juste un modeste mannequin de catalogue arriviste qui grâce à un beau mariage a pu s’élever socialement tout en restant esclave de ses origines mais depuis que je vous ai vu faire des galipettes avec un ado qui est aussi mon ex, j’ai compris qu’il pouvait y avoir de la compassion en vous.
Catherine : où est-ce que tu veux en venir ?
Blair : je pense que vous allez être obligé d’avoir pitié de moi duchesse et bien que je ne sois qu’une vulgaire roturière de bas étages, vous accepteriez que j’ai des sentiments pour Marcus et qu’il en a pour moi aussi. C’est à mon avis la meilleure solution pour nous deux.
Marcus : à vous êtes là.
Blair et Catherine : coucou chéri.
Marcus : j’arrive trop tard ? Ca fait une heure que je te cherche, je voulais absolument te parler avant que tu rencontres Blair afin de limiter les dégâts. Est-ce qu’il est encore temps où est-ce que tu lui as déjà donné envie de partir en courant ?
Catherine : pas du tout trésor. Je la trouve délicieuse et ça ne m’étonne pas que tu sois fou d’elle.
Marcus : ah elle a toujours détesté mes fiancées.
Blair : j’ai fais en sorte qu’elle apprenne à me connaitre. Est-ce que j’ai bien entendu fiancée ?
Au loft.
Dan : elle t’a demandé de lui faire une robe ?
Jenny : ouais c’est dingue non, j’ai même déjà fait les croquis dans le train. Papa !
Rufus : Jenny !
Jenny : tu ne peux pas savoir ce que tu m’as manqué.
Dan : qu’est-ce que ça sent bon à la maison, je meurs de faim. Salut papa.
Rufus : salut. Je vous ais préparer une petite salade et des gnocchis au pistou comme c’est notre premier diner de la rentrée, j’ai mis les petits plats dans les grands.
Dan : ouais.
Rufus : je veux que vous me racontiez les potins et tous ce que vous avez fait cet été.
Dan : je crois que Jenny a un stock d’histoire.
Jenny : Dan aussi, il a même pu finir la sienne.
Rufus : oh tu as trouvé une fin ?
Dan : oh bah une fin à mon chapitre ouais.
Rufus : ton chapitre ?
Jenny : je croyais que tu écrivais une nouvelle ?
Dan : ouais et bien en fait j’envisage d’en faire un roman.
Rufus : oh un roman, très impressionnant.
Jenny : tu dois avoir une vie passionnante pour arriver à en faire un livre.
Dan : merci pour votre soutien, vous ne serez pas dans le bouquin.
Jenny : alors et toi papa tu dois avoir plein de trucs à nous raconter avec ta tournée. Tu as de quoi écrire tes mémoires non ?
Rufus : c’est vrai que c’était génial mais c’est bon d’être chez soi.
Dan : très original comme phrase, si jamais tu décides d’écrire tes mémoires je te conseille de prendre un aide.
Jenny : je t’avais bien dit que ton pauvre dos ne supporterait pas les couchettes.
Dan : il va falloir t’y faire, tu te fais vieux.
Rufus : bon on passe à autre chose ?
Jenny : ça a l’air super bon.
Chez Serena.
Blair : tu avais raison comme d’hab.
Serena : et oui tu devrais me faire confiance plus souvent.
Blair : j’ai fait en sorte d’être le plus naturelle possible et Catherine m’a adoré.
Serena : je suis fière de toi B. Ah génial.
Blair : s’il te plait Serena tu peux nous laisser un instant ?
Serena : euh tiens bah donne-moi ça. Bon bah je vous laisse alors.
Chuck : tu es contente d’avoir rencontré la duchesse ?
Blair : très contente.
Chuck : pourquoi je ne sens pas d’ironie dans ta voix ?
Blair : parce que j’ai gagné, désolée ton plan pour me détruire a complètement foiré. Figure toi que la belle mère de Marcus est encore plus cinglée que toi.
Chuck : le courant est passé.
Blair : disons je crois qu’elle s’est un peu reconnue à travers moi où plutôt c’est moi qui me suis reconnue à travers elle.
Chuck : je ne te suis pas.
Blair : la seule chose que tu as à comprendre c’est que tu as perdu. Mais ne te juge pas trop sévèrement tu as fait tout ce que tu pouvais.
Chuck : demain est un autre jour.
Blair : bonne nuit Chuck.
Chuck : bonne nuit B.
A la galerie.
Vanessa : salut Nate.
Nate : salut.
Vanessa : quelque chose me dit que ça a été plus long que prévu.
Nate : effectivement oui, euh écoute je suis vraiment désolé mais je ne vais pas avoir le temps de repasser ce soir.
Vanessa : je m’en doutais ce n’est pas grave je suis crevée de toute façon alors on se verra une autre fois.
Nate : ouais, ouais bien sûr disons que je te rappelle dès que possible ok ?
Vanessa : d’accord. Bye.
Nate : bye.
Dans la voiture de Catherine.
Catherine : on est d’accord ?
Nate : on est d’accord.
Gossip Girl : chaque été des vacanciers parcourent le monde à la recherche de paysages et de nouvelles sensations mais pour tout ce qui est sulfureux, je leur conseille Manhattan et rien d’autre. Bienvenu chez vous petits privilégiés, je vous ai manqué ne dite pas le contraire. Bisous bisous. Gossip Girl.