Gossip Girl : rien ne vaut New-York noyé dans les couleurs automnales, les arbres changent d’apparence mais ils ne sont pas les seuls, quelque chose dans l’air pousse aussi les gens à se montrer sous un autre jour.
Serena : pourquoi ce silence de mort ?
Bart : bonjour tout le monde.
Serena : Bart tu es déjà rentré ?
Bart : mes réunions ont été bouclées plus tôt que prévu.
Chuck : et tu t’es empressé de rentrer au port, cette escale va durer longtemps ?
Bart : Lily ne t’a pas dit ? Le navire va rester à quai.
Lily : et Bart sera là pour la pendaison de crémaillère demain soir.
Eric : euh je voulais te demander, on peut inviter des amis ?
Lily : quelle question, bien sûr. Oh Serena tu as vu le tailleur que j’ai sorti pour toi ?
Serena : non c’est pour moi ? Je croyais que c’était le nouvel uniforme de la femme de ménage.
Lily : c’est vrai que c’est un peu conventionnel mais ça reste classique, Bart l’a rapporté de Paris, il lui avait réservé un siège dans son jet.
Serena : Bart m’a offert ce tailleur ?
Eric : et moi une montre.
Chuck : et moi du cash déposé directement sur l’un de mes comptes off-shore.
Bart : à présent que nous sommes tous réunis, Lily et moi aimerions vous dire quelque chose, demain soir nous nous présentons officiellement comme famille et nous avons réfléchi à ce que cela impliquait véritablement.
Chuck : que je vais me faire blouser côté héritage ?
Bart : nous pensons plutôt à l’établissement de nouvelles règles.
Serena : quoi de nouvelles règles ? Pourquoi ?
Lily : pour qu’on cohabite en harmonie. Maintenant qu’on est 5 à la maison on va devoir suivre une nouvelle ligne de conduite.
Serena : du genre ?
Lily : et bien par exemple tous les vendredis soirs ce sera diner en famille.
Eric : tu ne crois pas que le lundi ce serait mieux ?
Bart : couvre feu à 1h le week-end.
Chuck : d’accord mais tu te bases sur quel fuseau horaire ?
Bart : et pas de sorties les soirs de semaine.
Eric : quoi ?
Serena : c’est sérieux là ?
Bart : du calme, du calme.
Serena : ce n’est pas vrai c’est quoi cette histoire maman ?
Lily : Bart et moi nous avons pris la décision ensemble, on est absolument sur la même longueur d’onde.
Serena : ouais bien sûr.
Au loft.
Dan : armoire à pharmacie, table de chevet, tiroir à sous vêtements, c’est limite ton truc là et c’est flippant.
Vanessa : tu ne flipperais pas si tu avais vraiment lu le tract.
Dan : tu veux sauver le bar clandestin préféré de Dut Shouls, le proprio est mort, quoi c’est ça le souci ?
Vanessa : oui c’est pour ça que le bâtiment a été mis aux enchères et si on n’empêche pas la vente, un investisseur vénal aura vite fait de le transformer en bistrot hipe pour la jet set new yorkaise.
Jenny : ah cool, un endroit pour…
Vanessa : d’où la pétition pour être inscrit au patrimoine culturel.
Jenny : pétition que tu as signé, et tu n’es pas le seul, les parents nous ont apporté leur soutien eux aussi ainsi que Eleanor Waldorf.
Vanessa : je peux distribuer des tracts à tes camarades honteux d’être pleins aux as ?
Dan : les riches n’ont pas mauvaise conscience en tout cas pas ceux de mon bahut.
Vanessa : on ne sait jamais peut être que leurs parents cherchent une nouvelle cause perdue à défendre. A qui c’est ce sac ? C’est un ballon de foot ?
Dan : oh, la moitié de l’équipe du lycée a choppé la mononucléose, merci Laurette Demilberg, du coup bah ils n’avaient pas vraiment d’autre choix que de me demander de faire un essai.
Jenny : quoi ? Ils t’ont recruté ?
Dan : oui enfin c’est grâce à Nate, je suis remplaçant et je suis aussi extrêmement en retard. Tu viens avec moi.
Vanessa : oui.
Jenny : bonne chance avec la conscience des riches.
Dans la rue.
Serena : et puis quoi encore, pas de télé tant qu’on n’a pas fini nos devoirs ?
Eric : ce n’est pas si catastrophique. Et puis de toute façon aujourd’hui plus personne ne regarde la TV dans ce salon.
Serena : je m’en fiche des règles Eric, là je te parle de maman. Quand on n’est que tous les trois tout va bien mais dès qu’elle commence à avoir un nouveau mec, ça part en vrille, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même, elle le laisse tout décider.
Eric : je crois vraiment que c’est différent cette fois.
Serena : tu te rappelles quand on a déménagé à Chamonix parce que Claus le bavarois ne pouvait pas passer un jour sans chausser ses skis.
Eric : ce n’était pas si mal que ça.
Serena : oh et tu te rappelle Paolo avec son régime crudivore et sa lubie des lavements en famille ? Ou encore Samir, oui j’avoue que j’ai apprécié notre brève reconversion à l’islam.
Eric : je vois où tu veux en venir.
Serena : écoute, maman peut laisser ses mecs diriger sa vie si elle le veut mais ils ne doivent pas diriger la notre.
Eric : je te le répète c’est différent cette fois, elle a l’air de vraiment tenir à ce que ça marche avec Bart et qu’on forme une famille, on pourrait au moins essayer.
Serena : d’accord, mais en revanche si elle commence à se la jouer tyran ça va chauffer parce que je vais sortir mes gants, il y a un truc qui cloche dans cette phrase.
Eric : ouais mais j’ai compris le message.
Au lycée.
Nate : tu as impressionné l’entraineur aux épreuves de sélection.
Dan : tu es sérieux ?
Nate : ouais. Merci de nous dépanner.
Dan : attend tu me remercieras quand tu m’aurais vraiment vu jouer ça va être…
Chuck : Humphrey, jamais un plaisir.
Dan : au moins on s’entend sur un point.
Chuck : Archibald, tu ne crois pas qu’il est temps de mettre fin à ce copinage, ne penses plus à ce qu’il s’est passé à Yale.
Nate : allé viens, on se tire.
Blair : pauvre Chuck, la vie est tellement triste quand on n’a pas d’ami, oh on dirait que le tiens vient de te laisser tomber pour Dan Humphrey.
Chuck : qui ça intéresse ? Ce que je voudrais savoir par contre c’est qui rend la tienne plus douce ?
Blair : non merci j’ai déjà donné et je me suis fait désintoxiquée.
Chuck : tu vas replonger et tu le sais, la question est de savoir quand.
Blair : oh et la réponse est dans tes rêves.
Chuck : on est fait l’un pour l’autre Waldorf.
Blair : même s’il se peut que mon corps éprouve des vestiges d’attirance physique pour ta petite personne, mon cerveau sait que c’est une bêtise, le tiens devrait se mettre au diapason, il faut que je te laisse j’ai un conseil de discipline.
Chuck : je te savais rebelle mais un conseil de discipline chapeau.
Blair : oh je ne t’ai pas dit, ce n’est pas le miens.
Pénélope : Calsie, Calsie, Clasie, combien de faut il va falloir qu’on te le dise, en tant que fille des marches tu es ambassadrice de la noblesse de Constance.
Isa : j’imagine que tu ne seras pas surprise d’apprendre que des tas de filles comme toi on été bannies pour avoir terni notre image avec leur choix vestimentaire.
Calsie : je n’ai pas pensé aux conséquences.
Blair : qu’est-ce qu’on t’a dit à propos des leggings, non mais franchement ?
Vanessa : Blair, tu as une minute ?
Blair : 60 secondes, chronométrez. Que me vaut l’honneur de ta présence ? Tu ne devrais pas zoner dans un magasin bio à l’heure qu’il est ?
Vanessa : je ne pensais pas entendre ces mots sortir de ma bouche un jour mais j’ai besoin de ton aide pour ce projet.
Blair : oh, sauver un taudis de la démolition, la charité c’est un truc pour le cancer, les espèces en voie de disparition, l’immobilier n’est pas sur la liste, pas à New-York en tout cas.
Vanessa : je crois que j’ai de quoi te faire changer d’avis.
Blair : oh mais elle fait de l’humour en plus.
Vanessa : tout le monde sait que Marcus et toi avez rompu mais au fond personne ne sait pourquoi.
Blair : même toi tu ne t’abaisserais pas à ça.
Vanessa : pourtant le chantage marche tellement bien pour toi, je me suis dis que je devrais peut être essayé. Alors maintenant qu’il est clair que tu me manges dans la main, tu as disons 6 heures pour rassembler 1000 signatures et il faut qu’elles soient lisibles. Amuse-toi bien.
Chez Lily.
Chuck : tiens, tiens regardez qui se plie aux règles alors qu’on n’est même pas en semaine.
Serena : Eric a réussi à me convaincre et toi tu fais quoi ?
Chuck : j’ai prévu une visite à domicile.
Serena : oh tu me dégoutes, mais bon tant que tu es à la maison avant 1 heure.
Chuck : tu es d’une naïveté, tu n’as pas compris que les nouvelles règles de Bart et Lily ne s’appliquaient pas à moi.
Serena : c’est quoi cette histoire ?
Chuck : d’après mes informateurs, la raison pour laquelle mon père est rentré plus tôt, c’est qu’il doit rencontrer d’importants businessmen du Mide West mais là où le bas blesse c’est qu’il ne traite pas avec n’importe qui, il faut partager leurs sacrosaints de valeurs familiales, c’est pour ça que Bart a pris les choses en mains. Sauver les apparences.
Serena : tout ça c’est uniquement parce qu’il va signer un contrat ?
Chuck : perso je m’arrange toujours pour opérer dans l’ombre. Mais toi tu es en couverture des magasines people, je te laisse imaginer la menace que tu représentes pour ses affaires. Allé frangine, j’espère que ton bouquin est captivant.
Serena : salut Bart, tu as raté le diné en famille, on te verra peut être la prochaine fois.
Bart : et tu t’imagines aller où comme ça ? Dans une tenue pareille.
Serena : oh, avec les filles on pensait aller au Tanos et peut être même après au Bijoux, en fait peu importe, l’essentiel c’est qu’il y ait des paparazzis. J’ai bien envi de faire mon show ce soir. Oh j’ai oublié de mettre ma petite culotte.
Chez Blair.
Chuck : alors Blair tu hisses le drapeau blanc ?
Blair : pas vraiment non, j’ai une proposition à te faire.
Chuck : la réponse est oui.
Blair : cette espèce de troll de Vanessa est en train de me rendre dingue.
Chuck : ce n’est pas ce à quoi je m’attendais.
Blair : et puis je me suis rendue compte qu’on tenait là une occasion en or.
Chuck : j’ai décroché à partir de troll.
Blair : Dan t’a piqué ton meilleur pote, à toi de lui piquer la sienne. Bref la routine, séduire pour mieux détruire.
Chuck : pourquoi je ferais ça ?
Blair : pour le frisson que procure une mission impossible, la personne qu’elle déteste le plus au monde en dehors de moi c’est toi. Ton exploit entrerait dans les annales. Tu ne t’en sens peut être pas capable si mes souvenirs sont exacts, tu as eu des soucis d’ordre mécanique par le passé.
Chuck : j’imaginerais que je suis avec toi.
Gossip Girl : la nouvelle vient de tomber, Blair Waldorf et Chuck Bass ont parié sur la défaite par KO de la meilleure amie pour la vie du garçon solitaire. Ça rappelle une vieille histoire que l’on connait tous et si je me souviens bien à la fin c’est un véritable carnage.
Dans un café.
Blair : alors tu n’as pas respecté le couvre feu hier soir ? Ta mère t’a engueulée ?
Serena : en fait je suis sortie avant qu’elle réussisse à me coincer, ils feraient mieux de punir leur seul enfant qui le mérite vraiment.
Blair : tu parles de Chuck ? Quoi ?
Serena : tu as esquissé un petit sourire.
Blair : je n’ai pas souri, je hais Chuck et arrête tu vas me couper l’appétit. Ah mais c’est Eric.
Eric : Larissa m’a dit que je vous trouverais là.
Serena : salut, elle ne t’a pas menti. Qui est-ce ?
Eric : Jonathan, je te présente ma sœur Serena et sa copine Blair Waldorf. Serena je te présente Jonathan mon copain.
Jonathan : ravi de faire votre connaissance.
Serena : oh j’hallucine. Bah salut, contente de te rencontrer. Assoyez-vous avec nous.
Eric : Jonathan vient à la crémaillère mais j’ai pensé que t’aimerais le rencontrer avant.
Jonathan : j’ai déjà fait la connaissance de Chuck.
Serena : Chuck wow, tu as entendu ça Blair ? Chuck.
Blair : ne faite pas attention à elle, elle est déshydratée.
Eric : j’ai raté un épisode ?
Serena : non mais nous on a raté votre rencontre et on veut tous les détails.
Au loft.
Dan :bon là le ballon arrive sur moi alors je fais la passe à un mec qui fait la passe à un mec qui fait la passe à un autre mec qui marque donc si on regarde bien j’ai fait une passe décisive.
Jenny : wow.
Dan : ouais c’est énorme j’ai pris un pied incroyable.
Jenny : c’est drôle que tu sois dans une équipe de foot. Bientôt tu auras de tas de copains mecs.
Dan : qu’est-ce que tu racontes, j’en ai déjà plein.
Jenny : Dan, tu t’es découvert une passion pour le foot mais on sait tous les deux que tu préfères trainer avec les filles. Vanessa, Serena il n’y a pas si longtemps que ça, mais il n’y a pas de honte à avoir.
Dan : surtout que c’est complètement faux.
Jenny : si tu le dis.
Dan : papa, tu veux bien dire à ta fille que j’ai aussi des copains mecs.
Rufus : évidemment il y a moi.
Jenny : non toi tu ne comptes pas.
Rufus : et Cédric.
Jenny : les poupées ne comptent pas non plus.
Dan : ah ok, observe et admire. Nate salut vieux c’est Humphrey, Dan, ouais ça roule et ça te dirais qu’on taquine le ballon un de ces quatre ? Tu habites près du parc non ? A midi tu dis ? Ca marche mon pote. Ok on fait ça ciao. Au cas où vous n’auriez pas compris Nate et moi on se fait un foot. Trop facile.
Jenny : Cédric est invité lui aussi ?
Rufus : Jenny s’il te plait.
Dan : merci papa.
Rufus : c’est impossible Cédric se salirait et alors Dan serait obligé de le laver.
Dan : bon ça va je vous vois tout à l’heure. J’ai mon pote qui m’attend.
Devant le bar clandestin.
Dut : wow, tu as mobilisé beaucoup de monde, ça s’annonce bien.
Vanessa : si ça pouvait marcher, et voilà les requins. Je peux savoir ce que tu fais là ?
Chuck : tu n’as pas une petite idée, je suis là à cause de toi, je ne te remercierais jamais assez de m’avoir branché sur le plan du siècle.
Vanessa : non, non, non je ne te laisserais pas transformer cet endroit en bar fusion pour jeunes loups comme toi.
Chuck : pour ton information, depuis que j’ai repris le Victrola notre branche divertissement vintage est en pleine expansion. On aimerait travailler avec vous.
Vanessa : et nous on fait une pétition pour être classé patrimoine culturel.
Chuck : tu n’as qu’à organiser une vente de biscuit tant que tu y es, regarde les choses en face on est ton seul espoir, accepte notre offre et je te promets qu’on rendra à cet endroit son aspect crasseux et original.
Vanessa : ça m’a l’air parfait seulement il y a un problème, je te connais Chuck.
Chuck : oui enfin ça c’est ce que tu crois.
Un gars : qu’est-ce que tu fous là sale gosse de riche.
Vanessa :en tout cas je croyais que tu ne pouvais pas faire pire que tes looks, la preuve que j’avais tort.
Chez Lily.
Larissa : le traiteur a téléphoné il devrait arriver.
Lily : bien parfait, oh Serena je peux te parler ? Vous voulez bien nous excusez une minute.
Larissa : je vous laisse.
Lily : merci.
Serena : alors dis-moi quel est mon châtiment.
Lily : allons ne fait pas l’enfant.
Serena : pourquoi tu me traites comme une gamine sinon il n’y aurait pas de couvre feu.
Lily : ton comportement d’hier soir nous a prouvé qu’on avait raison, d’après Bart tu es sorti habillée comme une strip-teaseuse. Si les nouvelles règles te posent un problème je préfèrerais que tu nous le dises plutôt que de désobéir.
Serena : c’est à lui qui j’ai désobéi pas à toi.
Lily : Bart et moi sommes mari et femme.
Serena : ça ne fait pas de lui notre père pour autant. Ecoute maman s’il te plait, on était tellement bien tous les trois l’année dernière, on allait enfin redevenir une vraie famille, pourquoi tu veux tout changer ?
Lily : Serena, tu es en train de rendre les choses beaucoup plus compliquées qu’elles ne le sont. A en juger par ton attitude d’hier, je commence à croire que tu aurais besoin d’être un peu plus encadrée.
Serena : je t’écouterais peut-être si j’étais sure qu’il s’agissait de ton idée.
Lily : quand je vois la réaction que tu as, je me dis que j’aurais du sévir il y a plusieurs années de ça.
Serena : tu veux dire genre 3 maris plus tôt ?
Lily : alors ça c’est cruel.
Serena : je ne suis pas d’humeur à jouer les filles parfaites, d’ailleurs je n’ai pas très envi d’aller à ta crémaillère.
Chez Nate.
Dan : Nate ? Salut mec, ouais d’accord on se retrouve au parc, ouais non ne t’inquiète pas de toute façon je suis en retard, on dit dans 10 minutes ? Ok ciao.
Gossip girl : celui qui a dit qu’on ne pouvait pas tout avoir dans la vie devait connaitre les Archibald, tout porte à croire que ce pauvre Nate est pauvre.
Chez Blair.
Dorota : monsieur Chuck demande à vous voir mademoiselle Blair.
Blair : je n’ai pas compris, qui ? Ca va tu n’as qu’à faire comme chez toi.
Chuck : notre marché ne tiens plus.
Blair : tu veux rire ? C’est quoi le problème ?
Chuck : je lâche l’affaire, je ne sais pas ce qu’il m’a pris d’accepter, faire semblant de vouloir acheter un vieux bar pourri.
Blair : mais tu m’as promis que tu séduirais Vanessa, je veux la voir souffrir.
Chuck : c’est ton problème, quant à Humphrey je m’en fiche.
Blair : alors le grand Chuck Bass s’avoue vaincu ?
Chuck : non, non il n’y a pas de honte à lâcher l’affaire si on n’y trouve pas son intérêt. Tu peux faire le sale boulot toi-même, je ne trouve pas mon compte dans cette histoire.
Blair : et si je fais en sorte que le jeu en vaille la chandelle ?
Chuck : qu’est-ce que tu proposes ?
Blair : tu sais très bien à quoi je pense.
Chuck : est-ce que tu es sérieuse ? Voyez vous ça cette fille t’a vraiment rendue folle de rage.
Blair : je te le redemande Bass, t’es dans le coup ?
Chuck : tu ne craints pas, en serait-ce qu’un instant que je puisse réussir ?
Blair : on tient notre arrangement.
Gossip Girl : attention à toi B, quand on passe un pacte avec le diable.
Chuck : tu peux compter sur moi.
Gossip Girl : il vient toujours réclamer son du.
Dans la suite de Chuck.
Vanessa : après ton départ ton avocat s’est pointé avec une ébauche de projet qui effectivement consiste à tout garder en l’état et à faire pression pour obtenir le statut de patrimoine culturel.
Chuck : donc je t’ai bien dit la vérité.
Vanessa : tu n’es pas tout blanc pour autant, tu as surement mérité de te prendre la tomate pourrie sur ton beau gilet.
Chuck : il y a peut être des aspects chez moi que tu ne connais pas encore.
Vanessa : oui peut être mais je n’y mettrais pas ma main à couper.
Chuck : tu es là pour une raison particulière ? Si c’est pour m’insulter, il y a un site internet dédié à ça.
Vanessa : c’est le gérant il aimerait te rencontrer. S’il conclut l’affaire, tu as notre soutien mais je ne te ferais pas confiance pour autant.
Chuck : tu m’étonnes. Je vais enfiler une tenue digne de l’occasion.
Chez Blair.
Serena : je me demande comment elle veut que je prenne cette histoire de famille au sérieux alors que ses mariages ne durent jamais plus de 16 mois.
Blair : c’était lequel déjà ?
Serena : c’était Claus.
Blair : celui qui portait des sabots c’est ça ? Tu m’aides.
Serena : ah non celui avec les sabots c’était Claus le danois avec un C, l’autre c’est le bavarois avec un K.
Blair : je ne me souviens pas, elle les a épousé tous les deux ?
Serena : mais non seulement avec les bavarois mais elle est sortie plus longtemps avec le danois.
Blair : c’est un sacré numéro ta mère, je me rappelle toutes les fois où elle s’est barrée sans prévenir dans les Caraïbes ou à Ibiza alors qu’Eric et toi n’étiez même pas rentrés de l’école.
Serena : oui et la tienne comprenait vite quand on débarquait chez vous avec les sacs.
Blair : Lily avait un nouveau mec.
Serena : alors on alternait avec les Archibald pour pas que vous sachiez à quel point la situation était dramatique.
Blair : on le savait.
Serena : mais Bart est le pire de tous, il est autoritaire, hypocrite, il veut se la jouer père de famille model alors qu’il s’est tapé la moitié des mannequins de Manhattan. B tu es splendide. Où tu as trouvé cette merveille ?
Blair : quoi cette robe ? C’est Chuck.
Serena : je peux savoir quand est-ce qu’il te l’a offerte ?
Blair : avant le voyage en Europe.
Serena : et tu as décidé de la mettre ce soir ?
Blair : ça serait dommage de la laisser moisir dans une armoire.
Au parc.
Dan : un jour il faudra que tu m’apprennes à faire ton truc avec le genou, quand j’ai essayé chez moi j’ai bousillé la guitare de mon père et ça m’a traumatisé de le voir pleurer.
Nate : ce n’est pas un truc qui risque de m’arriver, le miens ce n’est pas le genre à montrer se émotions. Tiens au fait finalement tu ne vas pas à la pendaison de crémaillère des Bass ce soir ?
Dan : non, non pour la simple et bonne raison que je n’étais pas au courant.
Nate : oh alors Serena et toi vous êtes…
Dan : en fait ça s’est plutôt mal terminé et quand je te dis ça c’est un euphémisme. Tu y vas toi ?
Nate : euh non. Je crois plutôt que je vais rentrer chez moi et me regarder tranquillement un film.
Dan : ouais tu as raison.
Nate : je t’inviterais bien à venir squatter mais c’est le bazar à la maison.
Dan : oh ouais non ne t’inquiète pas.
Nate : la femme de ménage est partie en congé.
Dan : où est ta mère ? Oh je ne dis pas ça pour le ménage, je pensais simplement à, tu sais quoi à l’histoire avec ton père.
Nate : ne t’en fais pas pour elle, elle est restée dans les Hampton alors du coup… Je lui ai dit que je vivais chez Chuck histoire qu’elle ne s’inquiète pas pour rien. Je meurs de soif, tu veux que je te paie quelque chose à boire ?
Dan : oh ouais je veux bien merci, ça roule.
Dans le bar clandestin.
Vanessa : il y a un problème ?
Chuck : au contraire, j’ai cet endroit.
Auras : c’est notre homme ?
Vanessa : Auras Rogers, Chuck Bass.
Chuck : ravi de vous connaitre.
Auras : mec, dans mes bras. Non mais regardez moi la touche qu’il a. Je ne pensais pas que tu pouvais faire pire que ce matin. Je rigole, je sais reconnaitre un cashmere de qualité, Joe Kennedy m’a initié.
Chuck : vous connaissiez Joe Kennedy ?
Auras : il était toujours fourré ici, il avait une chérie dans le coin, j’avais neuf ans à tout casser je vendais des journaux là dehors et il parait qu’il ravitaillait le bar en alcool durant la prohibition alors tu es un fan du vieux Joe ?
Chuck : contrebandier, coureur de jupons, millionnaire ça force le respect.
Auras : ouais tu voyais de tout ici, toute la journée, des gangsters, des musiciens, des boxeurs, bref des gars qu’il ne fallait pas chatouiller mais ils avaient de la classe, quelque chose me dit que cet endroit te va comme un gant.
Chuck : c’est probablement le plus beau compliment qu’on ne m’ait jamais fait.
Au loft.
Jenny : tu es sur qu’il y habite encore ?
Dan : euh je crois que squatter serait un terme plus adapté. J’ai vu un sac de couchage et quelques chemises, pourquoi il ne va pas chez Chuck.
Jenny : je ne sais pas, j’imagine qu’il est mort de honte. Ecoute tu n’as qu’à l’inviter à manger ce soir, papa fait du chili comme ça quand il sera là on pourra le convaincre de rester.
Dan : ça marche ouais par contre évite d’en parler à papa parce que sinon je le vois bien l’attacher au canapé ou faire une énorme boulette, il faut que je te laisse. Je viens d’avoir un coup de fil de Jenny, apparemment mon père a décrété que ce soir c’était soirée chili et ma présence est obligatoire ainsi que celle de la personne avec qui je traine, tu es donc l’heureux élu.
Nate : wow ben je crois que de toute façon je n’ai pas trop le choix.
Dan : exact et je te préviens tout de suite on va jouer au baccalauréat.
Nate : au baccalauréat ?
Dan : prépare-toi.
Nate : ça fait un bail.
Chez Lily.
Serena : ah tien Jonathan, tu viens voir Eric ?
Jonathan : pas vraiment, je passais juste lui déposer des bouquins, passe une bonne soirée.
Serena : tu ne viens pas finalement.
Jonathan : non Bart a dit à Eric que c’était réservé à la famille.
Serena : non Bart a dit ça ?
Jonathan : oh ça ne fait rien, à un de ces quatre.
A la sortie du bar.
Vanessa : alors ça a l’air de coller entre Auras et toi.
Chuck : il a confiance en moi
Vanessa : rassure-moi tu es sérieux, tu vas faire revivre cet endroit ?
Chuck : ouais, on dirait bien.
Vanessa : je savais qu’on avait besoin d’un miracle mais je ne croyais pas qu’il s’appellerait Chuck Bass. Je me suis trompée sur ton compte et je te présente mes excuses.
Chuck : merci ça me touche. Ecoute, je voulais te dire quand je conclus un marché j’aime fêter ça comme il se doit, mes parents pendent leur crémaillère ce soir, j’aimerais que tu viennes.
Vanessa : avec plaisir.
Chuck : parfait, je t’enverrais un chauffeur.
A la crémaillère.
Lily : Richard Philips j’ai l’honneur de vous présenter Arielle Chapsman et Honor Brody du magasine Home Style. Nous leur devons tous ce que vous voyez autour de vous. Enfin tout à l’exception de ce tableau magnifique qui est une œuvre de Richard. Je suis navrée mais nous allons devoir vous abandonner.
Bart : reste là je vais régler ça. Excusez-moi. Serena, ce tailleur te va à ravir. Je suis content que tu ais changé d’avis et jointe à nous. Il y a des gens que j’aimerais te présenter.
Serena : je ne peux pas désoler, j’attends des amis, on avait le droit de les inviter pas vrai ?
Bart : bien sûr.
Serena : juste par curiosité, maman sait que tu as interdit à Eric d’amener son copain ?
Bart : je ne lui ai rien interdit du tout. On en a discuté, c’est lui qui a pris la décision.
Serena : bien sûr l’ado de 15ans face au milliardaire, aucun doute qu’il s’agissait d’une discussion d’égal à égal.
Bart : un jour tu te rendras compte que je ne voulais que ce qu’il y a de mieux pour notre famille, d’ici là je te suggère d’aller parler à ton frère.
Blair : bonsoir Chuck.
Chuck : Blair.
Blair : dis-moi où en sont mes petites affaires. Vanessa croit toujours que tu vas racheter son vieux bar pourri.
Chuck : et je vais le racheter c’est un bon investissement.
Blair : tu plaisantes ? Soit, mais tu vas toujours l’écraser pas vrai ? On a passé un accord tu te souviens ?
Chuck : excuse-moi.
Vanessa : c’est une sacrée crémaillère, heureusement que je n’ai pas apporté une salade.
Chuck : tu bois quelque chose ?
Bart : Chuck, il faut que je te parle tout de suite.
Chuck : je n’en aurais pas pour longtemps.
Au loft.
Nate : franchement Jenny je n’en reviens toujours pas que tu ais quitté Constance pour devenir styliste.
Jenny : je sais c’est incroyable ce que mon père sait se montrer compréhensif.
Dan : c’est tellement incroyable qu’on ne s’en est toujours pas remis.
Rufus : et toi Nate, quoi de neuf, ça va à la maison, vous avez eu une année plutôt rude.
Nate : c’est vrai mais on ne se débrouille pas si mal.
Rufus : vous n’êtes plus que ta mère et toi ?
Dan : ah au fait l’autre jour Nate m’a fait une démo de jonglage avec un ballon de foot, je n’ai jamais rien vu d’aussi impressionnant.
Nate : en fait ma mère a préféré rester dans les Hampton et moi comme je dois aller en cours je suis coincé à New-York.
Rufus : alors tu vis tout seul, ce n’est pas trop difficile ?
Nate : si mais je suis chez moi là où j’ai grandi, tous mes souvenirs sont dans cette maison.
A la crémaillère.
Bart : tu sais pourquoi on est là ?
Chuck : tu voulais me montrer la cuisine design de Lily. J’adore le coup des portes coulissantes.
Bart : tu croyais sincèrement que je ne découvrirais pas que mon entreprise achetait un bar à Brooklyn ?
Chuck : ça n’a jamais été un secret, je voulais seulement m’assurer que tout soit prêt. Tu as lu ma proposition ?
Bart : pourquoi je ferais une chose pareille ?
Chuck : tu devrais, on bénéficie d’un gros abattement fiscal, on soigne notre image en sauvant un élément du patrimoine culturel et en même temps on pose des jalons pour de futurs investissement, en plus c’est un très bel endroit, viens avec moi pour une visite, tu seras très vite convaincu.
Bart : je suis déjà convaincu d’une chose c’est que tu as trahis ma confiance et tu me fais perdre mon temps.
Chuck : c’est une belle opportunité pour Bass Industrie et je m’en porte garant.
Bart : tient dont, Chuck Bass s’en porte garant, pour ce que ça vaut.
Chuck : j’ai déjà donné ma parole, trop de monde compte sur moi.
Bart : heureusement pour eux, décevoir les gens est ta spécialité.
Au loft.
Nate : je te remercie j’ai passé une super soirée. Tu sais quoi je crois que je vais rentrer, il est tard et je suis crevé.
Dan : et le baccalauréat, oh non ne me dis pas que je me sers de ça comme prétexte ce n’est pas possible.
Nate : la prochaine fois.
Dan : comme tu disais, il est tard, tu ne veux pas squatter le canapé ?
Nate : non ça va aller.
Dan : écoute Nate il faut que je t’avoue quelque chose. Je sais tout, je sais dans quelles conditions tu vis, comment c’est chez toi.
Nate : qu’est-ce que tu racontes ?
Dan : c’est ma faute, je me suis trompé pour le rendez vous, je me suis pointé chez toi et j’ai vu l’avis de saisie.
Nate : tu es en train de me dire que tu t’es introduit chez moi ?
Dan : non j’ai poussé la porte, ce n’était même pas fermé à clé. Enfin l’essentiel c’est que Jenny et moi on voulait te donner un petit coup de pouce.
Nate : Jenny aussi est au courant ? Oh je vois la famille Humphrey prend ce pauvre Nate ne pitié.
Dan : non, non ce n’est pas du tout ça.
Nate : tu vas remercier ton père pour le diner et lui dire que j’ai du partir.
Dan : écoute.
Nate : on a trainé ensemble à Yale, on a joué au foot une fois et alors ? Reste en dehors de ça.
A la crémaillère.
Vanessa : tu permets, je dois t’avouer que j’ai surpris la fin de votre conversation, je voulais que tu saches que je suis désolé. Je ne connais pas ton père mais d’après ce que j’ai vu ce soir tu mérites mieux.
Chuck : tu dis ça mais tu ne sais rien de moi, quant à mon père évidemment il me connait depuis toujours et il a raison la plupart du temps. Reste, s’il te plait.
Eric : Bart était d’accord pour que j’invite Jonathan mais il m’a prévenu qu’il y aurait pas mal de journalistes et ça impliquerait que je fasse mon coming out dans la presse nationale.
Serena : il se préoccupe seulement de son image.
Eric : je ne suis pas de cet avis. Je crois plutôt qu’il veut me protéger, pourquoi tu es autant remontée contre lui franchement.
Serena : je n’en sais rien.
Une fille : Eric, Serena, ça vous dérange si notre journaliste vous pose quelques questions ?
Serena : franchement.
Eric : pas du tout.
Un journaliste : d’accord, votre mère m’a dit que vous étiez une famille soudée, il y a un souvenir en particulier que vous aimeriez me raconter ? Un noël ou un anniversaire ?
Serena : elle a dit quoi ?
Lily : excusez-moi, vous permettez que je vous empreinte Serena une seconde ?
Serena : tu leur as dit qu’on était une famille soudée ?
Lily : je vous promets de vous la rendre tout de suite et de vous parler des Caraïbes où on a tellement de bons souvenirs.
Serena : par on tu veux dire toi et Constantin ? Ah non mais tu as peut être oublié comme tu oubliais toujours de dire au revoir à tes enfants avant de partir.
Lily : arrête, si tu as des problèmes à régler avec Bart très bien mais ne sabote pas la soirée.
Serena : je ne sabote rien du tout, le journaliste voulait que je lui raconte mes plus beaux souvenirs de famille unie et je le fais. Oh tien d’ailleurs je me rappelle une fois je devais avoir 11 ans, mon frère et moi on rêvait d’un noël en blanc, heureusement notre beau père du moment était accros à la coke et en laissait trainer partout dans la maison.
Lily : oh mon dieu.
Eric : pas partout seulement sur les surfaces brillantes.
Serena : c’était lequel déjà, Claus le bavarois ou Klaus le danois, j’ai toujours du mal à différencier ceux qu’elle a épousé de ceux qui étaient plus important à ses yeux que ses propres enfants. Tu sais quoi je me suis trompée, ce n’est pas à Bart que j’en veux c’est à toi.
Gossip Girl : on dirait que la fête chaleureuse chez les Bass vient de prendre un méchant coup de froid. Après un rapide voyage au pays des souvenirs Serena met le cap sur la porte de sortie.
Blair : les paris sont fermés.
Chuck : la partie n’est pas terminée.
Blair : elle l’est depuis que je m’ennuie à mourir. Vanessa ne mérite pas que l’on perde notre temps avec elle.
Chuck : peut être que oui peut être que non. Pourquoi tu as changé d’avis ?
Blair : je viens de te dire pourquoi, je me suis lassée de ce jeu et puis on se discrédite tous les deux en la manipulant.
Chuck : tu crois que je vais lui mettre le coup de grâce et ça t’inquiète parce que ça voudrait dire que tu devrais tenir ta promesse.
Blair : je ne suis pas inquiète à cause de ça.
Chuck : à cause de quoi alors ?
Blair : à cause de rien. Tu sais quoi, oublie.
Lily : je n’en reviens pas que Serena ait fait ça, devant tout le monde et pas que des amis, des journalistes de grands magasines aussi, Eric chéri tu as toujours été honnête avec moi, rien de ce qu’elle a dit n’est vrai ?
Eric : je sais bien que le moment était mal choisi mais c’est Serena qui s’est occupé de moi toutes ces années. Tu n’étais jamais là c’est tout.
Lily : je n’étais pas une si mauvaise mère.
Eric : on t’avait mis puisque tu pars comme sonnerie et c’était Vania le portier qui signait nos autorisations de sorties pour l’école.
Lily : c’était une période où il s’est passé beaucoup de choses dans ma vie et j’ai toujours fait de mon mieux exactement comme je l’ai fait aujourd’hui.
Eric : mais tu brules les étapes, tu voudrais qu’on devienne une famille modèle en claquant des doigts, on n’en est pas encore là.
Lily : oh je sais mais je croyais que si on faisait.
Eric : maman, on ne devient pas une famille parce qu’on le crie sur tous les toits. On le devient parce que c’est ce qu’on veut au plus profond de nous.
Au loft.
Dan : ma glace est plus que douteuse, comment est la tienne ?
Rufus : tu es encore contrarié ?
Dan : je propose à Nate de l’aider et lui il claque la porte. Alors s’il estime qu’il peut se débrouiller tout seul c’est lui qui voit.
Rufus : quand on est ami avec quelqu’un on s’efforce de lui apporter ce dont il a besoin sans qu’il ait à demander, c’est ce que tu as fait.
Dan : ouais en tout cas j’ai essayé.
Rufus : et surtout on ne le laisse pas tomber s’il refuse notre aide.
Dan : je ne laisse pas tomber c’est lui qui veut rester tout seul qu’est-ce que tu veux que je fasse c’est son choix.
Rufus : d’après ce que tu m’as dit la situation est plutôt sérieuse, je ne suis pas sur qu’aujourd’hui il y ait quelqu’un qui se préoccupe de lui, si tu veux être son ami c’est à toi d’endosser ce rôle.
A la crémaillère.
Vanessa : j’avais laissé mon sac avec ma veste, vous pouvez vérifier ?
Blair : ce n’est pas la peine.
Vanessa : ne me dit pas que tu as pris mon sac par erreur.
Blair : tu plaisantes, en revanche j’ai trouvé ce que je cherchais il suffisait de fouiller un peu. On ne t’a jamais dit de ne pas laisser les objets de valeur sans surveillance ? J’espère que tu ne m’en veux pas, j’ai pris la liberté de faire un peu de ménage.
Vanessa : qu’est-ce que tu racontes ?
Blair : Marcus et Catherine on le droit de vivre leur petite vie de tordu en toute tranquillité, tout comme moi. Tu n’as plus rien pour me faire chanter alors dégage de là. Que ce soit bien clair, tu t’imagines certainement avoir découvert le vrai Chuck mais ne te fais pas d’illusion, il ne ressent pas le moindre sentiment pour toi, en fait tout ça ce n’était qu’un pari pour voir jusqu’à quel point tu te laisserais embobiner.
Vanessa : désolée, je n’en crois pas un mot.
Blair : ce n’est pourtant pas compliqué, Chuck voulait se venger de Dan et moi je voulais me venger de toi.
Vanessa : si je te suis bien Chuck était sur le point de conclure une transaction immobilière uniquement pour se venger ? Tu ne trouves pas ça un peu tiré par les cheveux même venant de vous ?
Blair : le bar faisait office de préliminaires. Te séduire et t’humilier c’était ça le véritable enjeu.
Vanessa : Chuck n’a jamais essayé de me draguer et tu sais quoi j’ai une autre théorie. En réalité tu es dégoutée que Chuck puisse être quelqu’un de bien quand il est loin de toi.
Blair : alors ça, ça m’étonnerait.
Chuck : qu’est-ce que tu fais Blair ?
Blair : rien, je mets les points sur les i, je disais à Vanessa qu’elle ne représentait rien à tes yeux, qu’on était en pleine partie d’échec et qu’elle n’était qu’un vulgaire pion que tu devais renverser pour pouvoir prendre la reine. Ce n’est pas vrai ?
Vanessa : finalement je ne suis pas étonnée.
Blair : brave bête.
Chuck : tu cherchais à faire quoi là ?
Blair : bon d’accord tu n’as pas eu à la séduire mais je le trouve suffisamment humiliée.
Chuck : ce qui veut dire ?
Blair : ça veut dire que j’ai perdu et que tu as gagné, je serais dans ma chambre dans une heure. Viens réclamer ta récompense.
Gossip Girl : pauvre Chuck Bass, comme on dit chez moi comme on fait son pari, on se couche.
Devant chez Nate.
Serena : Dan c’est toi ?
Dan : euh c’est à moi que tu parles ?
Serena : tu es la seule personne que je vois.
Dan : tu as une raison suffisante pour m’adresser la parole ?
Serena : je ne l’ai pas volé.
Dan : et encore ça ce n’est rien.
Serena : c’est bon vient t’asseoir et remet-en une couche de toute façon la soirée est fichue.
Au bar.
Auras : bah alors quoi tu viens me narguer ? Tu crois que je ne suis pas assez écœuré comme ça ?
Chuck : vous avez déjà parlé à Vanessa. Je sais que vous n’avez aucune raison de me faire confiance.
Auras : tu ne vas pas me convaincre du contraire, allez vous moi le camp.
Chuck : je me fiche de ce que vous pouvez penser de moi, je ne laisse pas tomber je vais sauver cet endroit.
Auras : sauve d’abord ton âme mon garçon. En général j’arrive à cerner les gens mais là je me suis trompé sur toi.
Devant chez Nate.
Serena : alors tu fais quoi devant chez Nate ?
Dan : je suis là parce que lui et moi on est pote, enfin j’espère en tout cas. Et toi raconte.
Serena : oh j’avais besoin de sortir prendre l’air et de parler à quelqu’un. Blair est occupée, Chuck et Chuck et la personne à laquelle j’aurais vraiment envie de me confier bah on ne se parle plus. Alors j’ai atterri ici.
Dan : fait comme si j’étais Nate.
Serena : quoi ?
Dan : tu n’as qu’à faire comme si j’étais Nate. Après tout lui il s’est bien fait passer pour moi.
Serena : tu es sérieux ?
Dan : ouais.
Serena : d’accord, euh c’est ma mère elle a organisé une grande soirée, au part ça devait être tourné autour de la famille seulement en réalité c’était encore une fois qu’un coup de pub alors j’ai pété un plomb et je lui ais dit les pires horreurs devant tous les invités et tu vois j’étais persuadé que le problème venait de Bart mais ce soir je me suis rendue compte qu’en fait il venait d’elle.
Dan : tu ne crois pas que si ta mère se donne tant de mal à jouer les femmes parfaites c’est parce qu’elle a trop honte de reconnaitre que parfaite elle ne le sera jamais.
Serena : tu ne devais pas faire semblant d’être Nate ? Je rigole, je suis désolée.
Dan : tu crois que je suis à côté de la plaque ?
Serena : non je suis désolée pour tout ce qui est arrivé.
Dan : ouais moi aussi.
Serena : ah je suis sure qu’ils m’ont implanté un mouchard pendant mon sommeil.
Dan : bonsoir monsieur Bass.
Bart : bonsoir Daniel, Eric m’a dit que j’avais des chances de te trouver là. Tu viens on rentre à la maison.
Serena : je ferais peut être bien d’y aller. Je suis assez pressée de mettre ta théorie à l’épreuve pour voir si tu es à côté de la plaque. Je suis contente que Nate et toi soyez amis. En ce moment il a vraiment besoin de quelqu’un comme toi.
Chez Lily.
Serena : tiens où est-ce qu’ils sont tous passé ?
Lily : et bien l’ambiance n’était plus tellement à la fête après ton départ, d’ailleurs j’en viens à me demander si elle l’a véritablement été au cours de la soirée. Je pense que je te dois des excuses.
Serena : non c’est moi je sais que je suis allée beaucoup trop loin.
Lily : je ne te parle pas de ça. Je faisais plutôt allusion à mes 17 ans d’absence. C’est vrai que j’ai fais passer les hommes de ma vie avant Eric et toi.
Serena : on a eu des bons moments par exemple pendant la brève transition entre les deux Claus.
Eric : et le week-end avec Sarkozy quand il nous a obligé à aller dans ce parc d’attraction.
Serena : excuse-moi de t’avoir embarrassée devant le journaliste du magasine et Bart pardon pour mon attitude.
Bart : excuses acceptées.
Lily : bon notre famille est très bien comme elle nous ressemble, je ne devrais peut être pas m’arrêter à ce que pense les gens, d’ailleurs je ne le ferais plus.
Gossip girl : tout comme les 4 saisons les gens changent au gré du temps, c’est un phénomène assez rare mais quand ça arrive le plus souvent c’est en mieux.
Lily : j’imagine que tu vas étouffer l’affaire.
Bart : j’ai pris les dispositions nécessaires.
Gossip Girl : parfois il s’agit seulement de recoller les morceaux.
Au loft.
Jenny : euh R.
Rufus : comment ça s’est passé ?
Gossip girl : et parfois il s’agit d’ouvrir aux autres aussi bien son cœur que sa maison.
Dan : j’espère que ça ne vous dérange pas on a un pensionnaire, je vais préparer le canapé.
Jenny : je vais voir si on a de la glace.
Rufus : et moi je vais chercher ma guitare et mes partitions des années 80, j’ai bien envi de jouer ce soir. Ah j’allais oublier, fais comme chez toi.
Chez Blair.
Gossip girl : mais la plupart du temps il suffit qu’une personne terrifiée à l’idée de dévoiler ses sentiments saisisse une opportunité qu’elle n’espérait pas se voir présenter un jour.
Blair : pourquoi tu as été si long ?
Chuck : si tu as trouvé ça long alors tu n’as aucune idée de ce qu’il t’attend. Dis-le.
Blair : je te dirais tout ce que tu veux.
Chuck : dis les trois mots que toi-même tu voulais m’entendre dire.
Blair : tu es merveilleuse.
Chuck : pas ça. 7 petites lettres, 3 syllabes en tout. Dis-les et je suis à toi.
Blair : mais je m’offre déjà à toi et tu es en train de pourrir l’ambiance avec tes bavardes.
Chuck : tu n’y arrives pas, tu voulais que ça vienne de moi.
Blair : je suis prête à renégocier.
Chuck : je ne le suis peut être pas.
Blair : Chuck Bass je ne te dirais jamais ces 3 mots.
Chuck : alors tu devras renoncer à moi.
Blair : ça a un rapport avec Vanessa ? Ce n’était qu’un jeu Chuck rien de plus.
Chuck : j’ai peut être envi de faire monter les enchères, tu crois que tu vas pouvoir me suivre ? Je t’ai couru après assez longtemps, à toi de courir à présent.
Gossip girl : certaines choses ne changent pas. Que la nouvelle partie commence, bisous bisous Gossi Girl.