(Grand Central Terminal. Georgina arrive, blonde)
Gossip Girl (voix off) : On récolte ce qu’on a semé, tout finit par se payer. On ne peut pas s’échapper pour de bon, même en partant au bout du monde.
(Une fille voit Georgina et la prend en photo.)
Gossip Girl (voix off) : Le passé finit toujours pas nous rattraper et en général c’est pour nous exploser à la figure.
(Maison de Lily et Rufus. Lily et Rufus prennent leur petit déjeuner. Rufus est soucieux.)
Lily : C’est Jenny ?
Rufus : …
Lily : Rufus, les adolescentes sont un cauchemar. Dès qu’elles comprennent que tu les aimeras toujours quoi qu’elles puissent faire, c’est foutu, tu perds le contrôle.
Rufus : …
Lily : Il te reste plus qu’à attendre qu’elle parte à la fac, ou alors comme ma fille, qu’elle se rebelle et arrête leurs études. Tu devrais lui parler, elle est dans sa chambre ?
Rufus : Non, hier soir, je l’ai envoyée au loft, je voulais qu’on soit au calme pour trouver une solution.
Lily : A mon avis, ça ne sert à rien de l’enfermer encore une fois.
Rufus : A part l’envoyer en pension, je vois pas ce que je peux faire.
Lily : Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée. Et ça m’ennuierai de les séparer, Eric et elle, ils s’adorent tous les deux.
(Eric arrive)
Eric : Vous gênez pas pour moi, après ce que j’ai entendu hier, vous pouvez faire ce que voulez d’elle.
Lily : Mais enfin, ça ne va pas, c’est ta sœur !
Eric : Non, on a pas eu le choix, c’est elle qui l’a dit. Alors vous pouvez y aller, envoyez la loin d’ici. A votre place, je le ferais tout de suite avant qu’elle fasse du mal à quelqu’un d’autre.
(Eric s’en va)
(Chambre de Nate. Nate se réveille et Jenny est assise sur le lit à côté de lui.)
Jenny : Oh, c’est pas trop !
Nate : Salut Jenny. T’es encore là ?
Jenny : Bah dis donc, merci, c’est presque aussi humiliant que quand tu t’es endormi en plein milieu de ma phrase hier soir.
Nate : Ta phrase ou ton monologue ?
Jenny : Sérieux, je te remercie. T’es un ange de m’avoir écouté.
Nate : C’est rien, il y a pas de problème. Pour toi, je suis toujours là.
Jenny : Mais ?
Nate : Je veux pas que tu te fasses de fausses idées.
Jenny : J’ai compris, t’inquiètes. Toi et moi, on est potes et t’es amoureux de Serena. Sauf qu’apparemment, c’est la guerre froide depuis hier soir. Elle a appelé ?
Nate : Elle est hyper en colère mais elle va se calmer.
(Chuck rentre)
Chuck : Bonjour mes petits agneaux !
Nate : Salut. Jenny, elle va pas tarder, elle est passée hier soir et on s’est endormi en route.
Chuck : Oh c’est bon, te donne pas tant de mal. Je sais qu’il ne s’est rien passé de répréhensible. Tu ronflais comme une centrifugeuse à deux heures du matin, et il y a Twilight numéro 2 sur ma note de films à la demande. J’aurais préféré vous surprendre au milieu de quelque chose de plus… licencieux.
Jenny : Bon, je vais me doucher.
(Jenny sort)
Chuck : Fais attention Nate. En ce moment, Serena et toi, ça ne tient qu’à un fil, il suffirait d’un rien pour que tout se casse la gueule.
Nate : Oh, tu fais de la thérapie de couples toi maintenant ?
Chuck : Je m’y connais, ce soir, je vais sauver le mien, je te suggère d’essayer d’en faire autant.
(Nate sort)
(Maison de Blair. Blair, Eleanor et Cyrus prennent le petit déjeuner)
Dorota : Je suis désolé, je ne peux plus atteindre la table.
(Eleanor prend le plateau et le pose sur la table)
Eleanor : C’est la dernière fois Dorota. Si ce bébé n’est pas arrivé d’ici demain soir, j’engage quelqu’un pour t’aider que ça te plaise ou pas.
Dorota : Mais moi aussi, je veux qu’il arrive Madame, croyez moi, j’en peux plus.
Cyrus : Tu sais que dès que le bébé sera arrivé, ta mère et moi, on repart immédiatement à Paris. Tu viens avec nous ? Qu’est ce que t’as prévu ?
Blair : Rien du tout. Pour l’instant, j’ai rendez-vous avec Cameron et ensuite, on verra. Quoi qu’il arrive, je m’approcherais pas de l’Empire State Building.
Cyrus : Mais qu’est ce que l’Empire State Building a à voir là-dedans ?
Blair : Hier, Elle et lui est passé à la télé, ça m’a fait faire des cauchemars.
Dorota : Mademoiselle est folle de l’Empire State Building, elle ferait peut-être mieux de l’admettre au lieu de refuser l’évidence. Ca faciliterait la vie de tout le monde.
Blair : Mademoiselle n’est folle de rien, ni de personne à part des chaussures, d’Audrey Hepburn, des créateurs et de la cuisine française. Dorota, va me chercher du lait chaud, ce thé est tièdasse. Non, attends, viens, je vais t’aider.
(Blair emmène Dorota hors de la pièce)
Blair : Si tu tiens à m’aider à prendre une décision intelligente et si tu veux que je sorte indemne de cette histoire d’ultimatum, je vais avoir besoin de tes services.
Dorota : J’ai déjà repassé tous vos draps et rangé vos chaussures par marque, dans l’ordre alphabétique comme vous le vouliez. Je vois pas ce que je peux faire d’autre.
Blair : Tu peux, et tu vas me chaperonner pendant que je serais avec Cameron. C’est un ordre, quoique je dise, quoique je fasse, je veux que tu m’empêches de m’approcher de ce bâtiment.
Dorota : Mademoiselle Blair, Mr Chuck n’est plus du tout mon ami, ni sur Internet, ni dans la vie réelle. Mais c’est très romantique ce qu’il fait pour vous. Si vous n’y allez pas, vous le laissez sortir de votre vie pour toujours. Vous êtes vraiment prête à faire ce choix ?
Blair : Oui, et même si je suis pas prête, si tu me laisses aller sur la 34ème rue, il y aura pas de miracle mais un vrai carnage ! Maintenant, va mettre ton manteau, on a un rendez vous galant.
(Empire Hôtel. Georgina arrive pour voir Chuck)
Chuck : Georgina Sparks. Tu es revenue ?
Georgina : Da ! Pas mal ton hôtel, enfin pour le quartier.
Chuck : Tu ne vas pas t’en prendre à moi, j’espère. C’est Blair qui a eu l’idée de l’opération Pétasse en exil en Biélorussie.
Georgina : Je suis pas là pour me venger. J’ai peur. J’ai besoin d’aide.
Chuck : Même si je te croyais, j’en ai rien à cirer.
Georgina : Je te jure que cette fois, c’est différent. C’est pas génial en Biélorussie. Il fait vraiment glacial, on trouve pas de fringues de créateurs et, les habitants boivent en moyenne presque vingt litres de vodka dans l’année.
Chuck : A moins que tu veuilles que je te paye ton billet retour pour le grand froid, je ne peux rien faire pour toi. Alors, excuse moi, j’ai une course à faire, j’allais sortir.
Georgina : Je peux peut-être attendre ici jusqu’à ce que tu reviennes.
Chuck : Ou alors je te montre la sortie. C’est soit moi soit la sécurité.
(Il la raccompagne jusqu’à la sortie)
(Brooklyn – Loft. Jenny prend son café, remarque Dan et Serena dans le même lit et les prend en photo)
(Nate appelle sur le portable de Dan, mais Dan ignore l’appel)
Serena (réveillée par le portable) : Quelle heure il est ?
Dan : Euh, j’aurais préféré qu’il soit beaucoup moins tard.
Serena : Mm-mmh…
Dan : Je veux dire tard, le matin.
(Serena se lève brusquement)
Serena : Oh merde !
Dan : C’est pas ce que je préfère entendre quand une fille sort de mon lit.
(Elle se rhabille)
Serena : Dan, s’il te plaît, c’est pas drôle, arrête. Hier soir, c’était…
Dan : Non, c’est pas la peine d’aller plus loin sauf si ta phrase finit par C’était un petit accident, c’est bien ce que c’était, non ?
Serena : Oui, bah bien sûr, c’était un accident, on est tous les deux avec quelqu’un qu’on aime…
Dan : Ouais et puis, ça veut rien dire ce qui s’est passé.
Serena : On s’est seulement endormis ensemble, c’est rien.
Dan : Ouais, après avoir bu la moitié d’une bouteille de vin… et parlé toute la nuit…
Serena : …et s’être embrassé.
(Dan et Serena sortent de la chambre et Serena se dirige vers la porte)
Dan : On s’est vraiment embrassés, non parce que je me souviens plus très bien, je me souviens surtout quand tu t’es endormie sur mon bras et que je pouvais plus du tout le bouger. D’ailleurs, j’ai encore des fourmis, ça fait mal.
Serena : Je… hier soir, j’étais pas bien et tu t’es occupée de moi. On est deux vieux potes qui se sentaient seuls et on s’est lâché deux minutes. Enfin dix, et de toute façon, j’aime Nate…
Dan : …et j’aime Vanessa.
Serena : Eh, est ce qu’il faut qu’on en parle à qui que ce soit ?
Dan : Non, ça sert à rien, je vois pas l’intérêt d’en parler. De toute façon, ce serait complètement idiot de faire une montagne d’un petit… D’un petit baiser de rien du tout entre copains.
Serena : Oui, et de toute manière, ça regarde personne d’autre que nous. On se tait, ça sort pas d’ici.
Dan : Ca marche.
Serena : On s’appelle, il faut que j’y aille.
Dan : Ok.
(Elle veut l’enlacer et lui essaye de l’embrasser)
Serena : Salut.
Dan : Salut….. Oh désolé, je voulais pas, c’est la loi de l’apesanteur.
Serena : J’y vais.
(Serena s’en va)
Dan : Tu visais à droite, et je visais à …
(Chambre de Blair. Son téléphone sonne, elle regarde et voit la dernière bombe de Gossip Girl)
Gossip Girl (voix off) : Aperçue, une réunion de famille que seul William Faulkner aurait approuvée.
(Empire Hôtel. Nate lit également le post)
Gossip Girl (voix off) : J’ai toujours trouvé que S. et le garçon solitaire formaient le couple le plus ennuyeux de l’Upper East Side (on voit la photo que Jenny a prise, sur Gossip Girl). Mais là où ça devient passionnant (Nate et Chuck se regardent), c’est quand ils sont chacun censés être avec quelqu’un d’autre.
(Brooklyn – Loft. Dan lit le post et voit le café de Jenny, et en déduit que c’est elle qui a envoyé la photo à Gossip Girl)
(Dehors, Serena hèle un taxi)
Serena (au chauffeur) : 66ème rue et 5ème avenue.
(Elle lit le post)
Serena (au chauffeur) : Excusez-moi, finalement, ce sera l’Hôtel Empire.
(Le taxi démarre)
Gossip Girl (voix off) : Cette fois-ci, bonne chance pour rattraper le coup Serena.
(Dans le taxi, Serena appelle Blair.)
Blair : J’espère que tu vas voir Nate !
Serena : T’as vu la photo ?
Blair : Oui, je serais bien tentée de croire que Gossip Girl dit n’importe quoi depuis qu’elle nous a envoyé la photo d’une poufiasse russe décolorée en proclamant que c’était Georgina, mais là ça ressemble vraiment à Humphrey et toi, ça ferait très été 2008, genre maxi-robe à fleurs et Miley Cyrus.
Serena : B.
Blair : Ca nous arrive à toutes de réessayer des vieilles fringues et elles nous vont encore pas trop mal parfois mais c’est pas une raison pour les porter. On remet pas ses vieux chiffons !
Serena : Il s’est rien passé. Et s’il y a une photo, c’est que Jenny était au loft. C’est forcément elle. Je sais qu’elle me déteste mais apparemment, elle a des comptes à régler aussi avec son frère. Je voudrais qu’elle retourne s’enterrer à Brooklyn pour de bon.
Blair : Moi aussi. Elle est au loft en ce moment ?
Serena : Je crois, j’en sais rien, je te laisse. Si ça se trouve, Dan est pas au courant, je vais l’appeler.
(Blair raccroche, voit quelqu’un lire un journal dont la une fête le 80ème anniversaire de l’Empire State Building)
Blair : Il faut qu’on sorte de Manhattan. Si ça t’ennuie pas, on va faire un petit détour Cameron.
Cameron : Un petit détour…
(Maison de Lily et Rufus. Dan arrive et décroche son téléphone)
Dan : Allo ?
Serena : Pour la discrétion, c’est mort. Gossip Girl a prévenu tout Manhattan.
Dan : Ouais, j’ai vu ça.
Serena : Je veux être sûre que toi et moi, on est toujours sur la même longueur d’onde.
Dan : Oh ouais, bien sûr, je veux surtout pas gâcher mon amitié avec Nate ni mon histoire avec Vanessa, et toi pareil, t’as pas envie de gâcher ton histoire avec Nate ni ton amitié avec Vanessa. Vous êtes amis avec Vanessa ?
Serena : Bah, en tout cas, je veux pas qu’elle se prenne la tête pour un truc qui voulait rien dire, non parce que on est bien d’accord que ça voulait rien dire ce baiser…
(Rufus arrive)
Rufus : Salut Dan !
Dan : Euh, il faut que je te laisse, bon courage.
(Dan raccroche)
Rufus : Serena m’a piqué mon T-shirt de Lincoln Hawk hier soir…
Dan : Tu reçois les flashs de Gossip Girl ?
Rufus : J’ai aperçu la photo sur l’ordi d’Eric.
Dan : Jenny est là ? Il faut que je la voie, je veux savoir pourquoi est-ce qu’elle a pris cette photo.
Rufus : Je la croyais au loft avec toi.
Dan : Non, je l’ai pas vue ce matin en me levant, et je l’ai pas vue hier soir. Pourtant, je me suis couchée vers, genre, quatre heures. Ca m’embête de dire ça, mais elle est incontrôlable, hier, elle s’en prenait à toi et Lily, aujourd’hui, c’est le tour de Nate, Serena, Vanessa, moi… elle est en train de péter les plombs.
Rufus : Elle va forcément repassée au loft. Je vais retourner là-bas.
(Empire Hôtel. Chuck est dans sa chambre quand Serena arrive. Il va donc la voir.)
Serena : Salut. Nate est là ?
Chuck : Non, je ne sais pas où il est. En revanche, je sais où toi tu as passé la nuit.
Serena : Chuck, je…
Chuck : Attends avant que tu lui serves l’excuse que tu as sans doute préparé. Réfléchis bien. Nate t’aime et sait ce qu’il veut. Si t’es capable d’en dire autant, regarde le dans les yeux et dis le. Sinon, il faut arrêter de jouer.
(Nate arrive accompagné d’une femme avec un chariot rempli de fleurs.)
Chuck : Courage petite sœur. (A la femme) Par ici.
(Chuck s’en va dans l’autre pièce)
Nate : Salut.
Serena : Salut.
Nate : Je voudrais pouvoir dire que je suis content de te voir.
Serena : Nate, il s’est rien passé, on parlait et on s’est endormis.
Nate : Dans son lit ?
Serena : J’ai pas assuré, mais toi non plus. Je me suis confiée à Dan parce que j’en avais besoin, et ça peut se comprendre, t’as dénoncé mon père aux flics hier.
Nate : T’as pas l’air de te rendre compte que c’est vraiment grave ce qu’il a fait.
Serena : C’était pas à toi d’en juger. Nate, je t’aime, je t’aime et j’ai pas envie de te perdre.
Nate : Il s’est rien passé ?
Serena : Il s’est rien passé. Et je veux que tout redevienne comme avant. Je sais que ce sera difficile mais ça vaut le coup d’essayer.
(Brooklyn – Loft. Jenny est assise à la table quand Blair arrive)
Jenny : Blair. Qu’est ce que tu fais là ?
Blair : Il est grand temps que quelqu’un te passe le savon que tu mérites. Si, en plus, je suis la première à te tomber dessus, c’est encore mieux.
Jenny : Fais toi plaisir. Vas-y, je savais qu’il y aurait des représailles pour la photo.
Blair : Pourquoi tu t’acharnes ? Ca fait trois ans que t’essayes pas tous les moyens de t’immiscer dans notre monde, mais t’en feras jamais partie quoique tu fasses. Là, il s’agit pas de règlements de compte au yaourt pour marquer ton territoire ou imposer ton code vestimentaire. Nate et Serena, c’est pas un jeu. On touche pas à ça sans en payer le prix. T’as fait du mal aux gens que j’aime. T’as fait du mal aux gens que tu aimes.
Jenny : J’ai pas fait ça dans l’intention de …
Blair : Nate aime Serena. Dan aime Vanessa, Dieu sait pourquoi. Et Chuck m’aime. Mais toi Jenny, toi personne t’aime. A part ton papa. Et encore, après ce que t’as fait hier, rien ne dit que ce soit encore vrai.
(Rufus arrive)
Blair : Oh. Je crois que tu vas être fixée.
(Discussion de Dorota et Dan. Blair sort du loft et va voir Dan qui est avec Dorota)
Blair (en le frappant sur le bras) : C’est mon jour de chance, deux Humphrey à engueuler pour le prix d’un.
Dan : Ca va pas, t’es malade ?
Blair : Tu joues à quoi avec Serena ?
Dan : Il s’est rien passé.
Blair : Oui, c’est ça, merci. Mais j’ai la nette impression qu’elle m’a pas tout dit.
Dan : Ouais, t’as raison.
(Dan emmène Blair un peu plus loin)
Dan : Bon, disons que, disons que la vie te donne un signe, et que t’ignores ce signe parce que t’as peur de ce qui arrivera si tu vas dans son sens mais le problème, c’est que tu te dis, peut-être que je suis qu’un lâche, et que ce signe me montre la bonne direction.
Blair : Les signes, c’est un truc de bigot, de superstitieux et de classe populaire ! Et j’y crois pas ! Et tu devrais pas y croire non plus.
(Elle regarde l’Empire State Building)
Blair : Que Chuck Bass soit maudit ! Qu’il soit maudit !
(Elle va rejoindre Dorota et Cameron)
Dan : Pourquoi… pourquoi tout d’un coup, tu me parles de Bass ?
(Empire State Building)
Gossip Girl (voix off) : Aperçu, au sommet de l’Empire State Building, un jeune milliardaire solitaire des fleurs à la main. Ah Chuck, si tu pouvais voir jusqu’à Brooklyn, ça te redonnerai sûrement le sourire.
(Blair raccompagne Cameron au taxi)
Blair (en lui donnant un petit coup dans le dos) : Allez Dorota, on y va, j’ai rendez vous à 19h.
Dorota (gémissant) : Ooh ! (agrippant Dan) Je perds les eaux !
Blair : C’est pas vrai !
Dan (en poussant gentiment Dorota vers la voiture): Allez, doucement, doucement, allez un peu plus vite.
Gossip Girl (voix off) : Quoique tu devrais peut-être rester sur tes gardes.
Dan (au chauffeur) : A l’hôpital, s’il vous plaît, vite, vite !
Gossip Girl (voix off) : Dorota a perdu les eaux, mais tu pourrais perdre bien plus ce soir.
(Brooklyn – Loft. Rufus et Jenny discutent)
Rufus : Cet après-midi, j’ai appelé ta mère, et on a décidé que tu passerais l’été avec elle, et l’année prochaine, tu finiras le lycée à Hudson.
Jenny : Quoi ?
Rufus : C’est un nouveau départ pour toi, chérie. Tu vas te poser. Plus de petites pestes au lycée. Plus de petits copains dealers. Plus de Gossip Girl.
Jenny : Papa, New York, c’est toute ma vie. Si je pars, il me reste plus rien.
Rufus : Je suis désolé, ma décision est prise. Tu vas à Hudson.
(Jenny s’en va)
(Hôpital – Chambre de Dorota. Blair est à son chevet. Vanya arrive)
Vanya : Dorota ! Dorota, j’arrive trop tard ?
Dorota : Bien sûr que non.
(Eleanor et Cyrus arrivent)
Cyrus : Vous savez que vous avez devant vous un spécialiste de la technique de la mase. Je suis un vrai pro. J’ai assisté à l’accouchement d’un bon nombre de clientes. Il y en a même une qui savait pas qu’elle était enceinte.
Eleanor : Ca va chérie ?
Blair : Ca va.
(Blair embrasse sa mère)
Dorota : Il faut que vous partiez, mademoiselle. Si vous êtes pas là-bas avant 19h, vous le perdrez pour toujours.
Blair : Oh mais… je veux pas t’abandonner.
Dorota : Toute la famille est là pour m’aider. Allez-y. Vous avez ma bénédiction. Vous aussi, vous méritez d’être heureuse. Allez filez, allez.
Blair : Je reviens, je me dépêche.
(Blair s’en va)
Eleanor : Mais où elle va ?
Cyrus : Qu’est ce qui se passe ?
(Dorota se met à crier)
(En sortant de la chambre, Blair croise Serena qui arrive)
Serena : Salut. Nate est arrivé ?
Blair : J’ai pas le temps, désolé, faut que j’y aille. J’espère que je suis pas trop en retard.
(Dan arrive)
Serena : Dan.
Dan : Ca va ? Je me suis senti coupable toute la journée.
Serena : Ouais, j’ai eu ton message tout à l’heure. Je sais pas, je suis pas sûre que ce soit une bonne idée d’en parler à Nate maintenant, Dorota va avoir son bébé, tout le monde est là et je sais même pas quoi lui dire de toute manière.
(Nate arrive derrière Serena)
Nate : T’as rien à dire. Maintenant, je sais.
(En se dirigeant vers la sortie, Blair croise Georgina)
Georgina : Blair, attends.
Blair : Georgina. Qu’est ce que tu fais ici ?
Georgina : J’attendais en bas de chez toi et j’ai suivi ta mère. Il faut que je te parle. J’ai des problèmes. Je suis dans la merde.
Blair : J’en suis ravie et j’aimerais avoir les détails mais je suis en retard. Au revoir, Georgina. Le ciel viendra peut-être à ton secours. Garde la foi.
(Blair s’en va)
(Nate, Serena et Dan discutent à propos de ce qui s’est passé)
Nate : Non, c’est pas rien Serena, on embrasse pas quelqu’un parce qu’on est mal, on embrasse quelqu’un parce qu’on a des sentiments pour lui. Alors sois honnête.
Serena : S’il te plaît. Nate, je suis avec toi et il est avec Vanessa.
Nate : Oh tiens, on a pas parlé de Vanessa. Elle a sûrement mieux à faire que s’intéresser à Gossip Girl en Haïti. Mais au cas où elle sait, et même si elle sait rien, peut-être qu’il vaudrait mieux qu’on l’appelle, non ?
Serena : T’en prends pas à lui, s’il te plaît.
Dan : Ecoute, c’est bon, je peux me défendre tout seul.
Serena : Ah oui, bah pourtant, t’es pas bavard depuis tout à l’heure.
Nate : C’est parce qu’il sait que j’ai raison.
(Vanya sort de la chambre)
Vanya : Ca y est, le bébé va arriver !
(Il rentre dans la chambre)
(Chambre de Dorota. Dorota est en train d’accoucher. Vanya est à son chevet.)
Vanya : Allez, ma chérie !
Eleanor : Allez Dorota ! Pousse !
Cyrus : Cyrus en veut plus, Cyrus en veut plus !
(Blair arrive à l’Empire State Building)
(Hôpital. Nate envoie le post de Gossip Girl à Vanessa)
(Chambre de Dorota. Le bébé arrive.)
Cyrus : C’est une fille !
Eleanor : Elle est magnifique !
(En haut de l’Empire State Building, Blair cherche Chuck)
Blair (à un garde) : Euh, je cherche un garçon brun en costume trois-pièces avec peut-être un bouquet de pivoines.
(Elle découvre le bouquet de pivoines dans la poubelle et en déduit qu’il est déjà parti)
(Empire Hôtel. Jenny arrive)
Jenny : Nate ?
(Chuck est dans le salon et allume la lumière)
Jenny : Qu’est ce que tu faisais dans le noir ?
Chuck : J’essaie d’oublier. J’ai fait ce que je pensais être un geste incroyablement romantique, et évidemment, ça n’a pas marché.
Jenny : Désolé. Bon bah si Nate est pas là, je vais y aller. Je vais encore finir à la rue.
Chuck : Tu peux rester si tu veux. Tu connais les lieux, ce serait pas la première fois.
Jenny : Ouais, mais d’habitude, je viens voir Nate, on parle, on joue à la console ou on se fait des soirées DVD.
Chuck : Moi j’aime pas les jeux vidéo, mais si tu veux traîner avec moi, tu peux faire ce que je fais.
(Il lui montre son verre. Elle pose son sac, prend le verre et s’assoit)
Jenny : Moi aussi, j’aimerais bien pouvoir oublier. Je croyais que ce serait le pied une fois que je me serais fait une place dans votre monde.
Chuck : Ce monde existe pas, ou plutôt il existe mais seulement de l’extérieur. J’y survis parce que je me suis jamais fait d’illusion. Je sais depuis toujours qu’il est complètement vide.
Jenny : Ouais, maintenant, je le sais aussi. Je l’ai appris à mes dépens.
Chuck : C’est comme ça, il y a pas d’autres moyens.
(Ils s’embrassent)
(Chuck est sur le lit. Jenny s’assoit)
Chuck : Si t’es pas sûr de toi, je t’oblige pas à rester.
Jenny : J’ai pas envie d’être seule.
Chuck : Moi non plus.
(Elle souffle sur la bougie)
(Hôpital. Dan observe les nouveau-nés. Georgina l’observe et Serena arrive.)
Serena : T’es là toi ? Je m’attendais pas à te trouver tout attendri devant un des nouveau-nés.
Dan : Ah bah moi, j’adore les bébés. Tout est tellement simple pour eux. Ils sont totalement innocents. Ils savent pas que tout va se compliquer à un moment ou un autre.
Serena : Ouais. Tiens, lui, là, quand il sera grand, il sera plus intelligent que les autres et ça va lui peser parce qu’il se sentira toujours un peu seul, un peu en décalage.
Dan : Ah ouais, tu crois, eh ben, elle, là, regarde, elle, quand elle sera grande, elle aura des jolis cheveux et un sourire à tomber mais à cause de son père, elle va avoir dû mal à faire confiance aux gens qui l’aiment.
Serena : On va prendre l’air ?
Dan : Ouais.
(Serena et Dan s’en vont, tandis que Georgina va regarder les bébés.)
Georgina : Et cette vilaine petite fille là va faire tout ce qu’il faut pour que tous les autres bébés la détestent.
(Chambre de Dorota. Dorota a accouché et Vanya, Eleanor et Cyrus sont à son chevet)
Cyrus : Anastasia… quel prénom adorable.
Eleanor : Je sais que c’est encore tôt mais est ce que je peux la prendre ? Elle est tellement mignonne, j’avais oublié qu’un bébé pouvait être aussi ravissant.
Dorota : Oh bien sûr.
(Eleanor prend le bébé [Anastasia] dans les bras)
Dorota : D’ailleurs…
Vanya : Dorota et moi, on se disait…
Dorota : Madame Eleanor, Monsieur Cyrus, vous voulez bien être le parrain et la marraine d’Ana ?
Cyrus : Oh quelle question !
Eleanor : Paris aux oubliettes ! Je ne veux plus jamais être séparée de cette précieuse petite chose.
(Serena et Dan sont dans le hall de l’hôpital et discutent)
Serena : Je me sens trop mal pour Nate.
Dan : Eh ouais, tu m’étonnes. Qu’est ce qui t’embêtes le plus dans l’histoire ? Le fait qu’on se soit embrassés ou le fait qu’il nous ait grillés ? Ou encore qu’il ait demandé si on avait des sentiments l’un pour l’autre ?
Serena : Hum, les trois je suis vraiment nulle.
Dan : Faut que je le dise à Vanessa. Il faut que ça vienne de moi.
Serena : Vous êtes heureux ensemble ?
Dan : Ouais, on est bien, vraiment, non on est heureux mais faut dire ce qui est, tu crois que parce que tu connais l’autre par cœur, ça va faciliter les choses mais au contraire, vaux mieux peut-être pas en savoir trop…
Serena : Au final, c’était peut-être plus simple entre nous…
Dan : Parce qu’on savait rien l’un de l’autre… Ouais, sans doute. Tout restait à découvrir, on savait jamais ce que l’autre voulait, pensait ou ce qu’il allait faire…
(Ils veulent s’embrasser mais sont interrompus par le téléphone de Dan. Il lit son message)
Serena : Eh bah, excellent timing !
Dan : Ouais, c’est Vanessa. Donc voilà elle reçoit pas les flashs de Gossip Girl en Haïti mais elle reçoit les messages de Nate. Elle vient de voir la photo.
Serena : Comment il a pu faire ça ?
Dan : Fallait s’y attendre.
(Empire Hôtel. Chuck et Jenny sont dans la chambre)
Chuck : Ca va ? Si tu veux, tu peux passer la nuit ici.
Jenny : Ah ouais, tu vas pas me jeter dehors ? J’ai vraiment de la chance.
Chuck : Eh ! Je propose pas ça à tout le monde.
(Chuck s’approche de Jenny mais tous deux entendent l’ascenseur)
Jenny : Nate ?
Blair (arrivant) : Chuck ?
(Chuck entend Blair et part la rejoindre)
Blair : Chuck ?
Chuck : Blair ? Qu’est ce que tu fais ici ?
Blair : Je te dérange, t’es avec quelqu’un ?
Chuck : Non, il y a personne. Excuse moi mais je suis surpris, enfin je ne pensais pas te voir ici ce soir ni jamais d’ailleurs.
(Elle montre le bouquet de pivoines et lui comprend qu’elle est venue au rendez-vous fixé)
Chuck : Alors t’es venue ?
Blair : Désolé, je suis arrivée tard.
Chuck : J’ai attendu longtemps.
Blair : J’ai amené Dorota à l’hôpital. Elle a eu son bébé. Je m’étais jurée de pas venir. J’ai résisté jusqu’au bout. Je me répétais en boucle que j’avais fait le bon choix. Tout en moi me hurlait que je devais plus te revoir.
Chuck : Mais ?
Blair : J’ai pas écouté. J’ai suivi mon instinct parce que je t’aime. C’est vrai qu’entre nous, c’est pas simple, ça le sera peut-être jamais mais ça n’a rien d’insurmontable.
(Il l’embrasse, Jenny éteint la bougie, Blair le remarque mais Chuck l’invite à boire et Blair s’assoit au bar.)
Chuck : Je vais nous préparer un verre.
(Jenny fait le lit, Chuck apporte le verre à Blair)
Chuck : Je reviens tout de suite, je vais prendre mon MP3 dans ma chambre.
Blair : On a pas besoin de musique.
Chuck : J’ai envie que tout soit parfait.
(Il l’embrasse à nouveau et part dans la chambre et voit que Jenny est partie)
(Hôpital. Eric arrive et voit Jenny en pleurs)
Eric : Jenny ?
Jenny : Laisse-moi.
Eric : Non, on se prend pas mal la tête en ce moment mais si t’es pas bien, il faut m’en parler.
Jenny : Tu dis ça aujourd’hui mais un jour ou l’autre, je vais encore te décevoir et tu finiras par me tourner le dos comme tous les autres. Mon père, Dan, Nate, Serena, Blair, tout le monde me déteste maintenant même… même Chuck.
Eric : Chuck ? Mais qu’est ce que t’as fait à Chuck ?
Jenny : J’ai fait une énorme connerie.
Eric : Une connerie ? Avec Chuck ?
(Eric comprend ce que veut dire Jenny par connerie)
Eric : Jenny, pourquoi t’as fait ça ?
Jenny : J’étais triste, lui aussi et on se sentait tous les deux seuls.
Eric : Ca va, c’est pas si grave, je veux dire, c’est pas pire que l’autre fois avec Damien.
Jenny : J’ai rien fait avec Damien.
Eric : Quoi ?
Jenny : Je voulais faire croire le contraire. J’ai rien fait, je voulais pas me forcer, je voulais que ce soit bien, je voulais…
Eric : Jenny.
(Il lui prend la main)
Jenny : Non, me touche pas ! Tu diras rien à personne ?
(Eric part)
(Nate est assis à l’hôpital et Serena vient lui parler)
Serena : Il faut qu’on parle.
Nate : Tu m’étonnes, j’allais dire la même chose.
(Dan est assis dans le hall et Eric va le voir)
Eric : Dan.
Dan : Ah, t’as vu Lily et mon père ? Ils devaient apporter de la bouffe.
Eric : Non, je les ai pas vus. Mais Jenny est là et elle est vraiment pas bien.
Dan : Tu viens seulement de t’en rendre compte ?
Eric : Dan !
Dan : Ok quoi ? Qu’est ce qui va pas ?
Eric : Tu devrais aller la voir. Elle est dans la chapelle.
(Dan part voir Jenny)
(Nate et Serena discutent)
Serena : J’en sais rien, j’ai cru que d’avoir retrouvé mon père allait m’aider à faire enfin des choix différents et arrêter de répéter les mêmes erreurs.
Nate : Bah au moins, t’es honnête.
Serena : Je crois que j’ai besoin d’un peu de temps, toute seule.
Nate : Quoi ? Non, non, non, attends. Je fais un effort surhumain pour te pardonner d’avoir embrassé un autre mec et tu vas rompre avec moi.
Serena : Non, je… j’ai pas envie de rompre, je voudrais faire une pause. C’est pas toi Nate, c’est moi.
Nate : Oh oui bien sûr, c’est pas moi, c’est toi, tu veux que je te dise, t’as raison, ouais, c’est toi. Je trouve ça très bien que tu veuilles essayer de régler tes problèmes mais je vais pas attendre comme un con de voir ce que ça donne. Si on arrête, on arrête.
Serena : Je te comprends. Nate, je t’aime. Je t’aime vraiment. Et si on veut avoir une chance que ça marche un jour, c’est le seul moyen.
(Elle l’embrasse sur la joue et part)
(Chuck et Blair arrivent bras dessus, bras dessous à l’hôpital)
Blair : A part le faux départ de tout à l’heure, cette soirée est parfaite.
Chuck : En fait, elle pourrait même devenir inoubliable.
(Il sort une boîte de sa poche, prend une grande inspiration)
Chuck : Je te demande pardon de t’avoir fait souffrir, je sais que je peux pas effacer mais je ferais tout pour me rattraper. Je suis même prêt à y passer ma vie. Blair, veux-tu…
(C’est alors que Dan arrive et donne un coup de poing à Chuck)
Dan : Hey !
Blair : Humphrey, ça va pas, t’es malade, pourquoi t’as fait ça ?
Dan : Eh ben, dis lui toi.
Blair : Qu’il me dise quoi ? Qu’est ce qu’il s’est passé ?
(Blair voit Jenny en pleurs et fait le rapprochement entre Chuck et elle)
Blair : T’as pas fait ça ?
Chuck : Blair.
Blair : Tu l’as fait. (A Jenny) Toi, sors d’ici tout de suite, pas seulement de cet hôpital, sors de Manhattan, va t-en et ne reviens pas. Parce que si jamais, tu remets les pieds ici, je le saurais tout de suite. Et je t’anéantirai.
Jenny : Blair, je suis désolé…
Dan : Non, t’as pas à être désolé, c’est pas Jenny, c’est lui qui a fait n’importe quoi.
(Rufus et Lily arrivent)
Rufus : Salut ! Vous avez faim ? On a assez de sandwichs pour nourrir un … Quoi ? Qu’est ce qu’il se passe ?
Jenny : Papa… (Elle s’effondre en larmes dans les bras de Rufus)
Lily : Viens avec nous.
Rufus : Allez viens, viens ma puce, on va s’asseoir.
(Rufus, Lily et Jenny partent)
(Serena arrive)
Serena : Ca va ?
Dan (à Serena) : Viens, je te raccompagne.
(Dan et Serena partent laissant Chuck et Blair)
Chuck : Je croyais que je t’avais perdue, que tu m’aimais plus ! J’avais plus envie de vivre, Jenny représente rien…
Blair : Ne prononce pas son nom devant moi ! D’ailleurs, je veux plus jamais que tu m’adresses la parole ! Cette soirée n’a jamais existé.
(Elle part)
(Une semaine plus tard. Grand Central Terminal. Rufus, Lily, Dan et Eric accompagnent Jenny avant son départ)
Dan : Oh, tu veux pas attendre le mois prochain ?
Jenny : Non.
Dan : T’es sûre ?
Jenny : C’est ma décision pour une fois. (A Rufus) Papa (Ils se prennent dans les bras)
Rufus : Allez poussin. Pas de larmes surtout.
Jenny : J’ai déjà pleuré tout ce que je pouvais, t’inquiètes.
Rufus : Je parlais pour moi.
Jenny : Oh papa, tu vas me manquer.
Rufus : Toi aussi. Ta mère est ravie de te voir mais tu peux venir quand tu veux. Tu seras toujours ma petite fille chérie et je t’aimerai toujours quoi qu’il arrive, quoique tu fasses.
Jenny : Je t’aime aussi. Mais à New York, y a plus rien pour moi.
Eric : Il y a moi.
Jenny : Oh Eric.
Eric : Je veux pas que tu partes. T’es peut-être pas facile à vivre, quand tu t’y mets, c’est vrai. Mais t’es ma meilleure amie. Qu’est ce que je vais devenir au lycée sans toi ? A qui je vais piquer la place sur les marches ? Allez viens.
(Il la serre dans ses bras)
Jenny : Je t’appellerai tous les jours.
Rufus : Allez Dan, Jenny, câlin Humphrey. Eric et Lily, venez avec moi.
(Ils se serrent tous ensemble dans les bras)
Jenny : Allez, il faut que j’y aille.
Rufus : Non, non, non, attends encore un peu.
Jenny : Je vais rater mon train, allez salut.
(Jenny part avec ses bagages tandis que Rufus, Lily, Dan et Eric la regardent partir)
(Chambre de Blair. Blair prépare ses affaires pour Paris tandis que Serena est sur le lit)
Serena : Je suis presque contente d’avoir tout un été sans rien faire à part me poser et réfléchir.
Blair : Euh Serena, sérieusement, t’es pas allée en cours cette année et t’as pas eu de vrai boulot depuis des mois. Alors en fait, la vie, c’est déjà des vacances pour toi.
Serena : Euh, bah super, merci, c’est gentil de m’encourager. Je vais y arriver, j’ai vraiment envie de changer.
Blair : Pourquoi ? C’est toi tout ce mélo, t’es comme ça, tu crois que moi je vais arrêter de croire en l’amour juste parce que ça a pas marché cette fois-ci. Non, c’est pour ça que je pars au cœur de l’action, à Paris… et tu vas venir avec moi.
Serena : Euh, je pensais faire une cure de détox et du yoga… et noter mes rêves dans un journal intime.
Blair : Et la thérapie par le shopping, tu connais pas ? Et puis tout le monde va à Paris pour écrire ses mémoires, cela dit, tu seras trop occupée à écumer les petites boutiques et les cafés.
Serena : On a jamais été célibataires en même temps…
Blair : et on n’est jamais parties ensemble à l’étranger. En première sur les lignes des vols français, on te fait carrément ton lit et le chef a trois étoiles. Allez, on fera du shopping avenue Montaigne, on regardera les gens en terrasse à Saint-Germain…
Serena : …et on s’offrira des bijoux et des macarons. Génial, j’en ai besoin, je crois.
Blair : Moi aussi.
(Elles se serrent dans les bras)
Serena : Ca va aller B. Je suis là, t’es là, tant qu’on est ensemble, tout se passera bien. Paris !
(Brooklyn – Loft. Dan est au téléphone avec Nate, qui, lui, est dans son appartement)
Dan : Salut. Merci d’avoir appelé. Euh, tu veux me faire tes excuses le premier ou c’est moi qui commence ? C’est comme tu le sens.
Nate : Non, moi d’abord. Désolé pour Vanessa. Tu m’as fait un sale coup, alors voilà, je t’ai fait un sale coup. Mais c’était vraiment petit. Je tiens pas du tout responsable de ce qui s’est passé entre Serena et moi.
Dan : Ouais, enfin, merci mais ça a du y contribuer. Je suis vraiment désolé Nate et pour Vanessa, peut-être bien que si je lui avais tout dit, la photo l’aurait pas autant touché.
Nate : C’est à ce point là. Qu’est ce qu’elle a dit ?
Dan : Rien. J’ai laissé 50 messages mais j’ai pas de réponse. Je vais lui envoyer le mail le plus éloquent et le plus émouvant que j’ai jamais écrit.
Nate : Tu veux la récupérer ?
Dan : Je vais lui expliquer ce qui s’est passé. Enfin, à elle et à moi aussi, tu vois.
Nate : Ouais, bah fais moi signe quand t’en auras marre de chercher le sens de la vie. Chuck m’a laissé son carnet d’adresses avant de partir à Prague.
Dan : Oh alors, c’est vraiment fini entre Serena et toi ?
Nate : Eh ben , j’ai pas envie de passer mon été à attendre qu’elle ait fini de réfléchir.
Dan : Ouais, c’est… compréhensible. Mais le carnet d’adresses de Chuck, ça me tente pas. Vas-y mon pote, amuse toi bien.
Nate : Ouais, je vais essayer en tout cas.
(Dan raccroche, regarde son ordinateur qui montre un message sans texte à destination de Vanessa et appelle Serena, qui est dans le taxi avec Blair)
Serena : Hello Dan ! Je veux dire bonjour Dan !
Blair : Non, tu veux dire au revoir. On s’en va Humphrey, ciao !
Dan : T’es avec Blair ? Vous partez où ?
Serena : A Paris !
Dan : A Paris ? Bordel. Profitez-en bien.
Serena : Oh t’inquiètes. Ca va toi ? Qu’est ce qu’il y a ?
Dan : Ouais, ça va, j’avais envie de te parler. C’est pas grave, ça attendra, je vais pas t’embêter. On s’appelle quand tu rentres, il y a pas de problème.
Serena : Tu vas me manquer. Bisous.
Blair : Allez salut Humphrey ! Bonnes vacances !
Serena : On se voit en septembre, d’accord ?
Dan : Ouais, ça me va.
Serena : Ok, bye !
(Dan raccroche)
Dan : Non, ça me va pas.
(Il ferme sa messagerie sur son ordinateur, et alors qu’il commence à commander un billet pour Paris, on frappe à la porte.)
Dan : Poussez la porte.
(Georgina arrive)
Georgina : Salut Dan !
Dan : Georgina ? Mais qu’est ce que tu fais à New York ?
Georgina : Il fallait que je te vois, j’ai quelque chose qui t’appartient
Dan : Quoi ? Non, je me souviens pas t’avoir donné quoique ce soit.
(Elle défait sa veste)
Georgina : Eh bien si, tu m’as donné ça.
(Sa veste enlevée, on voit qu’elle est enceinte)
Dan : Quoi ?!
Georgina : Félicitations chéri ! (en montrant l’échographie) Il te ressemble comme deux gouttes d’eau.
Gossip Girl (voix off) : D’une seconde à l’autre, tout peut changer. (On voit Jenny dans le train) On laisse le passé derrière nous et on fonce vers l’inconnu, vers l’avenir. (On voit Serena et Blair trinquer dans le taxi) On part le plus loin possible pour essayer de découvrir qui on est. (On voit Nate accompagné de jeunes femmes tout droit sorties du carnet d’adresses de Chuck) On essaie d’oublier en explorant des plaisirs plus à portée de la main. (On voit Chuck tituber dans les rues de Prague) Les vrais problèmes commencent quand on refuse le changement et qu’on s’obstine à garder ses vieilles habitudes.
Chuck (à deux femmes) : Bonsoir mesdemoiselles. Une révolution de velours à vous toutes seules.
(Il se fait attraper par un voleur dans le dos et volé par un autre devant)
Voleur : Si tu cries pas, je te fais pas de mal.
(Le voleur lui fait les poches)
Chuck : Hey, doucement ! Pas la peine de s’énerver, j’ai beaucoup d’argent, je suis Chuck Bass.
(Le voleur trouve la boîte qui contient la bague et la prend)
Chuck : Non pas ça, non, non, prenez pas ça, j’ai de l’argent, allez rendez moi ce boitier. Garez-moi à un distributeur et je vous aurez tout le fric que vous voudrez. Rends-moi ce boitier connard !
(La situation dégénère et Chuck se fait tirer et tombe. Le voleur ouvre la boîte et découvre la bague. Les deux voleurs partent en courant avec la bague laissant Chuck se vider de son sang dans la ruelle)
Gossip Girl (voix off) : Quand on s’accroche trop au passé, on se condamne à ne pas avoir d’avenir… jusqu’à ce que la mort nous sépare. Bisous Bisous. Gossip Girl.